Dialogue national : un membre du bureau politique national de l’UFR se prononce

Plusieurs partis politiques dont l’UFR, le Bloc Libéral et l’UDRG, alors opposés au changement de la constitution de  Mai 2010 et au troisième mandat de Alpha Condé, se montrent désormais favorables au dialogue. Sauf que depuis l’annonce de ces intentions, aucune réaction  du Président de la République qui dans la foulée de son investiture a tendu la main à toute la classe politique nationale, en particulier l’opposition.

Ce lundi, 11 janvier 2021, un membre du bureau politique de l’union des forces républicaines (UFR) a été interrogé par nos confrères de Lynx FM. Selon Babara Fofana, les évènements qui se sont passés avant et pendant l’élection présidentielle du 18 octobre dernier « ont créé une ambiance qui ne peut pas continuer ».

« Les évènements qui se sont passés avant et après cette élection présidentielle ont créé une ambiance en Guinée qui ne peut pas continuer. Nous voulons que ce peuple-là sorte un peu de cette difficulté. Donc ça interpelle les consciences.

Nous nous sommes trouvés devant un fait. La cour constitutionnelle a proclamée la nouvelle constitution, a installé le nouveau Président de la République. Nous n’avons rien contre ce fait. Nous ne pouvons pas pendant six ans rester dans l’ambiance qui est actuellement en Guinée.

Par exemple ce qui se passe à Macenta et à N’Zérékoré. Nous n’allons pas écraser ce peuple de Guinée. Il faut qu’on sorte de là. Parce que nous voulons tous que cette Guinée aille de l’avant. C’est pourquoi nous proposons. Quand on parle de dialogue ce n’est pas au sens classique. Le dialogue se fait dans des domaines précis : l’élection ou quelque chose d’autre. Cette fois-ci c’est un dialogue national qui doit normalement parler de la Guinée, de l’avenir de la Guinée que tout le monde se prononce dessus et qu’on arrête une ligne sur laquelle toute la Guinée va se reconnaître. Voilà le problème de fond », a-t-il indiqué.

Concernant la résolution adoptée par l’Assemblée nationale sur les coordinations, il dira par contre que ce n’est pas à l’Assemblée nationale d’en décider. Les coordinations sont traditionnelles.

Babara Fofana n’a pas manqué aussi de réitérer que l’UFR n’a aucune intention de rentrer dans un quelconque gouvernement.

Mamadou Macka Diallo

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