Le 27 mars dernier, le président de la transition, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya a par décret dissout les conseillers communaux dans tous le pays. Cette dissolution intervient dans une situation où le premier ministre, Bah Oury a laissé entendre que toutes les élections ne vont pas se tenir d’ici fin 2024 qui correspond aux deux ans de la transition conclus entre les autorités et la CEDEAO. À l’occasion de l’Assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi, 30 mars 2024 à son siège sis à Nongo dans la commune de Ratoma, Aliou BAH a souligné qu’il n’y a pas de raison à dissoudre les conseils communaux.
« Il n’y a pas de raison à dissoudre les conseils communaux lorsque vous êtes capables de faire des élections pour les faire élire. Les conseillers communaux administrent les localités, les structures à l’intérieur du pays. Vouloir les nommer pourquoi? Parce qu’on veut simplement que ça soit les préfets et gouverneurs qui deviennent des présidents à la base. Tout ça, ça doit dépendre d’un individu et de tout ce qui tourne autour de lui pour la domination. C’est de ça qu’il s’agit. Alors lorsqu’on parle d’un pays, on parle de développement, on parle cohésion. En quoi est-ce que des conseillers communaux peuvent entreprendre plus d’initiatives, de cohésions et de développement dans les localités où les élus n’ont pas pu faire quelque chose ? C’est juste parce que le CNRD est dans un agenda de confiscation de la totalité du pouvoir du sommet à la base », a indiqué Aliou BAH, président du Mouvement démocratique Libéral.
Mamadou Macka Diallo
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