Dans un arrêté lu sur les ondes de la télévision nationale lundi dernier, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a procédé à la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
Depuis, l’affaire alimente les débats dans la cité. Certains juristes ont affirmé que Mory Condé n’avait pas le droit et la possibilité de dissoudre une structure qui n’a pas d’agrément. Certains leaders politiques et d’opinions dénoncent une violation des droits et liberté d’association et de manifestation.
Dans un journal de TV5, le ministre Mory Condé a tenté de justifier sa décision.
“Pour ceux qui connaissent les valeurs que je défends, ils comprendront que je ne suis pas du tout animé par une volonté de taire toutes les voix discordantes mais plutôt je suis dans l’obligation en tant que ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, lorsque n’importe quelle organisation dont les activités menacent la paix et la stabilité publique, de procéder à la dissolution pure et simple de ladite structure”, a t-il laissé entendre.
Diop Ramatoulaye
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