Juste après les banquiers, les responsables des différentes centrales syndicales du pays ont été reçus par le président du comité national pour le rassemblement et le développement, Colonel Mamady Doumbouya dans le cadre de la série de consultation entamée en début de semaine. Au cours de la rencontre, le chef de la junte a invité ces responsables à l’unité du mouvement syndical guinéen.
Au sortir de la rencontre le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée a évoqué la principale raison de division du mouvement syndical guinéen en des centaines.
« C’est vrai les centrales syndicales sont divisées. Mais qu’est-ce qui nous a divisé ? C’est la subvention que l’État payait aux centrales syndicales. Et le paiement des frais pour aller au BIT. On ne donnait qu’à la CNTG ( confédération nationale des travailleurs de Guinée ), cette subvention. Alors qu’un syndicat doit vivre de cotisation. Nous demandons au gouvernement de suspendre cette subvention pour le moment jusqu’à ce qu’il voit clair. Si nous voulons aplanir nos divergences, il faut que cette subvention saute et qu’on se retrouve en toute sincérité, qu’on se parle et qu’on essaie de reconstruire l’unité du mouvement syndical guinéen pour que nous puissions faire comme en 2006, 2007, 2008 et 2009. Sinon nous ne pouvons rien faire. Il faut suspendre cette subvention pour que les centrales syndicales vivent de cotisation jusqu’à ce qu’on retrouve l’unité. C’est l’argent qui nous a divisé « , a révélé Abdoulaye Sow.
Mamadou KOUYATÉ
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