Comme annoncé précédemment, la Cour d’Appel de Conakry a confirmé ce vendredi la décision du tribunal de première instance de Dixinn dans le procès de l’ex-militant de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Boubacar Diallo dit « Grenade » à dix ans de prison ferme.
Publiquement, le jeune Boubacar s’est effondré en criant à gorge déployée. Impuissant cependant, face à la décision de la Cour.
Des messages à l’endroit du président Alpha Condé, des exemples cités en référence de Thomas Sankara du Burkina, de Sékou Touré de la Guinée et de Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, des menaces contre sa propre vie en prison mais aussi l’espoir pour lui de revenir diriger la Guinée en citant le cas du Chef de l’État guinéen, Alpha Condé sont les grandes lignes de l’intervention de Grenade qui a duré une trentaine de minutes dans la salle d’audience de la Cour d’Appel de Conakry.
Visiblement, abattu son avocat lui aussi s’est confié à la presse. « Les mots me manquent. La Cour vient de confirmer Conakry 2 qui a condamné mon client Boubacar Diallo à 10 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté de 5 ans. Je n’en reviens pas parce que je suis dépassé. Je ne pouvais pas m’attendre à la confirmation du jugement de Conakry2, le tribunal de Dixinn. Ici à la Cour d’Appel comme en première instance, nous avons toujours démontrer avec preuve à l’appui que Boubacar Diallo n’a jamais porté une arme. Aucune arme n’a été présentée par le juge pour indiquer que c’est l’arme-là qui a été saisi sur lui », a déclaré Maitre Salif Béavogui au sortir de l’audience.
Djély Mamadou KOUYATÉ
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