Au cours de l’Assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi, 27 février 2021, le président du le Bloc Libéral (BL), Dr Faya Lansana Millimouno, a fait le survol de l’actualité socio-politique du pays, en particulier la crise sanitaire.
Dans son allocution, l’opposant a fait des invites aux militants et cadres de son parti d’être en contact avec le peuple afin de donner des consignes fermes pour le respect des distanciations sociales et les conseils hygiéniques pour briser la chaine de propagation de ces virus.
« Aujourd’hui notre pays traverse un moment très difficile. J’ai écouté des communications, c’était inspirant. Ne négligeons pas cette question d’Ebola, cette question de Covid-19. J’ai fait il y a quelques jours un test de routine de Covid. Nous étions au nombre de vingt (20). Et sur les vingt (20) de façon routinière, cinq (5) ont été diagnostiqués positifs. Ça veut dire qu’à tout hasard vingt personnes se retrouvent pour prendre le test et il y a 25% qui sont contaminées. Ça veut dire qu’ici on n’en parle pas tellement. On entend beaucoup plus les gens parler de covid en Europe, en Amérique ou ailleurs simplement parce que ici même l’ANSS a arrêté de donner les chiffres de contamination au Covid-19. C’est pourquoi au BL nous ne cesserons de rappeler l’importance de la distanciation, l’important n’est pas des bavettes, l’important c’est les conditions hygiéniques pour nous permettre de nous protéger et protéger nos compatriotes.
À cela s’ajoute Ebola. Et je crois que pour ceux qui ont vécu en Guinée en 2013 et 2014, ils savent que si avec Covid-19 nous avons un taux beaucoup plus élevé des gens contaminés qui s’en sortent, sauf qu’avec Ebola c’est tout à fait le contraire », a mentionné Dr Faya Millimouno.
Actualité oblige toujours. Le leader du BL n’a pas manqué de fustiger l’attitude du chef de l’Etat qui a traité les Guinéens de « cabris et de tortue ». « C’est très difficile de dire à quelqu’un qui a déjà 80, 82, 83 ans de changer. C’est très difficile mais on demandera que le Président abandonne les injures publiques. Ce n’est pas normal », a déploré le président du BL.
Mamadou Macka Diallo
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