Education guinéenne : Pépé Michel Balamou parle d’un « corps malade »

Le 3 décembre 2018 l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté par consensus une résolution proclamant le 24 janvier, « Journée Internationale de l’Education », afin de sensibiliser au rôle que joue l’éducation dans la paix et le développement. Cette année, cette journée internationale de l’éducation est à sa troisième célébration depuis sa création.

En Guinée, l’Association estudiantine et scolaire a organisé une activité à cette occasion le lundi, 25 janvier 2021, à l’état civil de Matoto dans le cadre de la sensibilisation des élèves et enseignants du pays. Le thème était: “relancer et redynamiser l’éducation pour la génération Covid-19”.

Présent à cette activité, Michel Pépé Balamou, enseignant chercheur à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, par ailleurs secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE) a exposé sur les problèmes qui assaillent le système éducatif guinéen qu’il n’a pas hésité de qualifier d’un « corps malade ».

« La qualité de l’enseignement en Guinée, le niveau des enseignants, puisqu’aujourd’hui des enseignants viennent dans ce métier pas par vocation mais par nécessité. Mais à défaut d’avoir de l’emploi ailleurs, ils viennent tenter à l’éducation en attendant d’avoir ailleurs. Et également ce facteur qui est important c’est la démission parentale, le faible niveau des enfants d’aujourd’hui qui n’apprennent plus, qui sont accros aux nouvelles technologies d’information et de la communication qui pouvaient créer une opportunité d’avoir accès au moteur de recherche et à des millions de bibliothèques dans le monde », a-t-il martelé.

À noter que l’éducation guinéenne en particulier et celle du monde en générale ont été fortement touchées par la pandémie Covid-19.

Mamadou Macka Diallo

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