Elections apaisées: journalistes, activistes et communicants politiques à l’école d’un consortium d’ONG

Le consortium WANEP-Guinée (réseau ouest africain pour l’édification de la paix)-la Fondation Ba Mamadou- AGIL (alliance promoting governance and local initiatiatives) International et le cabinet AM. GOV avec le soutien de la Fondation OSIWA organise un atelier de renforcement de capacité des médias, des communicants des partis politiques et autres activistes sur les réseaux sociaux sur la communication sensible aux conflits.

Ce lundi 14 septembre 2020, premier jour de cet atelier,  les modules ont porté sur “le journalisme et conflit, journalisme sensible aux conflits et mission du journalisme professionnel dans la résolution des conflits’’.

« On aura deux indicateurs logiques: le premier indicateur c’est d’outiller les journalistes. Ils seront au nombre de vingt (25) sur leurs capacités à être sensible aux conflits. Le deuxième indicateur c’est d’outiller aussi les journalistes les emmener à être des acteurs de paix mais aussi être lanceurs de paix en cas de violations des droits humains pour ne pas que les élections soient des élections conflictogènes ; pour ne pas que ces élections soient des élections violentes ; que ces élections soient des élections apaisées dans un climat de sérénité », a indiqué Amirou Diawara, administrateur du cabinet AM. Gouvernance.

Sosthène Nsimba, un des facilitateurs a, pour sa part, apporté des précisions. « Cette formation va rappeler certains droits et devoirs de journalistes, certains principes clés sur le rôle du journaliste en ce qui concerne le traitement des questions en cas d’élections en cas de conflits aussi c’est une façon pour nous d’aider le journaliste à être mieux préparer pour prévenir certains conflits violents, être aussi en mesure de résoudre certains problèmes qui peuvent se poser quel que soit son organe de presse, quel que soit son obédience politique, religieuse. C’est dans ce sens que nous sommes là », a indiqué Sosthène Nsimba consultant indépendant dans la communication et le changement de comportement du journalisme sensible aux conflits.

À noter que l’activité concerne principalement 25 journalistes de radio, télé, presse en ligne, presse écrite et 25 blogueurs, communicants des partis politiques et autres activistes sur les réseaux sociaux.

Mamadou Macka Diallo

666 660 366

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