L’interpellation nocturne de l’ancien ministre porte-parole du gouvernement, Tibou Kamara, a été évoquée au cours de la conférence de presse de la Coalition Guinéenne pour la Cour pénale internationale (CG-CPI).
C’est un journaliste qui a demandé l’avis des défenseurs des droits de l’homme sur le mode opératoire de cette arrestation.
En réponse, le secrétaire général de la Coalition Guinéenne pour la Cour pénale internationale (CG-CPI), Elhadj Malal Diallo a mentionné ceci: « A propos du ministre Tibou, son arrestation, nous en tant que défenseurs des droits de l’homme, nous remarquons que les anciennes pratiques persistent. On vient chez lui, cagoulé devant sa famille, on le cueille comme un malfrat. Et il semblerait qu’on a même volé des choses là-bas. C’est pour vous dire que les anciennes pratiques persistent. Et ça nous ne l’acceptons pas. Parce que voilà un monsieur qui était membre du gouvernement, à qui on a confisqué le passeport. Ça veut dire qu’il ne peut pas partir. Pourquoi ne pas l’appeler ou bien venir en plein jour, l’inviter à aller se faire entendre. Donc, je me devais de vous faire remarquer ça, puisque vous vous êtes de la presse. Il faut que vous remarquez que les anciennes habitudes ont la vie dure », a-t-il rappelé.
À noter que Tibou Kamara tout de même a été relâché quelques heures après son interpellation par le CNRD.
Djély Mamadou KOUYATÉ
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