Depuis plus de dix jours, le journaliste Amadou Diouldé Diallo est en prison à Conakry. Ce lundi, 15 mars 2021, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), a évoqué son cas lors d’un passage sur le plateau de la télévision nationale où Yacine Diallo était invité pour parler des activités de son institution en termes de régulation des médias.
Interpellé et gardé plusieurs jours à la direction centrale de la police judiciaire, le journaliste a été traduit devant un procureur qui l’a entendu et inculpé pour offense au chef de l’Etat. Depuis, un mandat de dépôt est décerné contre lui et il séjourne à la maison centrale.
“Quand les journalistes sont arrêtés, la loi dit que quand la justice se saisit, la HAC se dessaisit même si elle s’était autosaisie. Par contre, nous faisons des médiations et parfois nous posons des doléances. Par exemple, pour le cas dont on parle aujourd’hui, nous avons touché des autorités pour voir dans quelle possibilité ce journaliste peut au moins obtenir une liberté provisoire”, a déclaré le président de la Haute Autorité de la Communication, Boubacar Yacine Diallo.
Cette annonce intervient dans un contexte où beaucoup s’interrogent sur ce qu’ils qualifient de silence des grandes associations de presse et de la Haute Autorité de la Communication suite à l’emprisonnement du journaliste Amadou Diouldé Diallo pour des propos tenus dans une émission.
Indépendamment de ces démarches évoquées par le président de la HAC, un groupe de journalistes reporters, formé à cet effet, mène depuis quelques jours des démarches auprès des associations de presse pour susciter une mobilisation de la corporation en faveur de la libération du journaliste Amadou Diouldé Diallo.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
