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En Guinée, « les droits de l’Homme se portent bien… » (Ministre Taran)

Le 10 décembre de chaque année, la Journée Internationale des Droits de l’Homme est célébrée à travers le monde. En République de Guinée, cette journée est célébrée dans un contexte politique très compliqués.

Le double scrutin forcé par l’Etat guinéen s’est en effet soldé par des violences à Conakry et en province. Des cas de morts, des arrestations et des destructions de biens publics et privés ont été enregistrés. Aucune responsabilité n’a été située par rapport à toutes ces violences.

Ce jeudi, 10 décembre 2020, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Mamadou Taran Diallo, chez nos confrères de Kora FM a tenté d’expliquer la situation des droits de l’Homme en Guinée en fondant ses arguments sur la Constitution, les lois et conventions qui sont violées en premier par ceux qui sont censés de les faire appliquer ou respecter.

« Je peux vous dire que les droits de l’homme se portent bien. Je vais vous dire que du point de vue de la Constitution, du point de vue des lois, des conventions auxquelles la Guinée adhérée, nous sommes parfaitement en phase et en règle. Les difficultés que nous rencontrons, c’est dans la mise en œuvre des droits de l’Homme et de la jouissance, mais il n’y a aucun doute sur l’existence, la sacralisation de ces droits. C’est pour ça je dis textuellement nous sommes bon dans la pratique et dans la mise en œuvre. C’est sûr que nous rencontrons des difficultés et nous avons des défis à relever », a mentionné Mamadou Taran Diallo, ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté.

Parlant de la fermeture des frontières qui empêche certains Guinéens de circuler librement, le ministre fonde ses arguments sur les causes, les mobiles factuels et temporels qui ont fait que certaines frontières sont toujours fermées.

Mamadou Macka Diallo

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