Le procès des présumés auteurs de l’enlèvement, de la séquestration et du meurtre de l’opérateur économique, Elhadj Abdourahamane Diallo dit Elhadj Doura, se poursuit devant le tribunal de première instance de Dixinn.
Ce lundi, 24 avril 2023, Oumar Barry, ancien élément de la garde présidentielle, un des accusés dans cette affaire criminelle, est à la barre.
Dans sa déposition, le militaire a tout d’abord expliqué comment il a connu les nommés Elhadj Mamadou et Ibro en octobre 2017. Selon ses explications, il a eu les contacts d’Elhadj Mamadou et Ibro quand leur véhicule est tombé en panne devant sa concession. Ils lui ont demandé de leur trouver un mécanicien pour les dépanner. Ce qu’il a fait.
De conversations en conversations, ses deux nouveaux amis l’ont invité à faire une sortie.
Parlant de l’opération proprement dite, selon lui, après consommé de l’alcool dans un bar et passé une partie de la nuit dans un motel à Nongo, ils ont pris la direction de Hamdallaye où ils ont enlevé l’opérateur économique, Elhadj Abdourahamane. C’était le 5 décembre 2017.
Après Hamdalaye, ils sont allés à Sonfonia où il s’est arrêté et les deux autres ont continué avec l’otage à Maféreinyah dans la préfecture de Forécariah. C’est là qu’ils auraient trouvé une case en location pour garder le vieux.
Il a fait savoir aussi que quelques jours après l’enlèvement du vieux, il est allé rencontrer Ibro par le biais de Elhadj Mamadou là où le vieux était séquestré. Mais arrivée là-bas, Elhadj Mamadou l’a informé que le vieux est décédé. C’est en ce moment, à en croire ses propos, qu’il a compris que le vieux n’était pas le père d’Elhadj Mamadou comme celui-ci lui a dit le jour de l’enlèvement, prétextant que le vieil homme était malade, il fallait l’envoyer chez son médecin. Il a précisé également que c’est le même jour qu’ils lui ont dit que c’était un enlèvement.
Toujours dans sa narration, Oumar Barry a souligné qu’on l’a obligé, sous peine de se retrouver seul avec le corps du vieux, à participer à l’enterrement qui a eu lieu vers 23 heures, toujours à Maféreinyah.
A en croire toujours le militaire, le jour de l’enlèvement, ils étaient au nombre de quatre (4) et c’est lui qui était au volant du véhicule de marque BMW.
Parmi les noms qu’il a cités à la barre, il y a Elhadj Mamadou Diallo, Ibro et un certain Zimbabwe qui n’est pas dans le box des accusés.
Après Oumar Barry, c’est Tony Akpo qui est passé pour donner sa version des faits.
L’audience se poursuit
Mamadou Macka Diallo depuis le TPI de Dixinn
666 660 366