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Enseignement supérieur : tout savoir sur l’orientation des bacheliers de la session 2023

L’orientation des bacheliers de la session 2023 sera lancée le lundi 04 septembre prochain sur la plateforme Gupol, accessible au www..mesrs/Gupol.org. Les bacheliers de cette année et des deux années précédentes auront dix jours, c’est-à-dire jusqu’au 14 septembre 2023, pour faire le choix des filières et des institutions d’enseignement supérieur dans lesquelles ils veulent poursuivre leurs études.

En prélude au lancement de cette opération, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a animé un point de presse ce vendredi, 25 août 2023, à Conakry, pour donner aux bacheliers d’amples informations sur cette opération. Dr Oumar Doumbouya, le Directeur Général de l’Enseignement Supérieur, est revenu notamment sur la correspondance entre les moyennes d’accès et les filières.

« Pour les moyennes d’accès allant de 14 à plus, nous avons l’Université Gamal en Sciences médicales et en Sciences pharmaceutiques et biologie. On accède à ces deux programmes par concours, et le concours a déjà eu lieu.

Pour les moyennes de 13 et plus, nous avons Odontostomatologie, programme auquel on accède par concours à Gamal, tous les programmes de Génie, l’Architecture à l’Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme, Logistique et Transport à l’Université Général Lansana Conté, Sciences paramédicales, Biologie médicale, développement médical, NTIC, Math informatique, Transport ferroviaire, Matériels roulants et ferroviaires, tous à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. 

Pour les moyennes de 12 et plus : Mathématiques,  Physique et Sciences de l’ingénierie (par concours), tous les programmes de Génie à l’Institut supérieur des mines et géologie de Boké, Urbanisme à l’Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme, Maintenance informatique et équipements, Technologies biomédicales à l’IST de Mamou, Logistique et Transport, Sciences de l’ingénierie, Droit et Sciences politiques à l’Université de Sonfonia et tous les programmes de l’ISSEG, Énergie photovoltaïque à l’Université de Labé, Journalisme et communication à l’ISIC de Kountia, Biologie médicale à l’Université de Kindia, Management à l’ISKG.

Pour les moyennes 11 et plus, Informatique et MIAG à l’Université de Labé, Hydrologie et Météorologie à l’Université de N’Zérékoré, Conception et fabrication mécanique, Techniques labo chimie et Techniques biologie à l’Institut supérieur des technologies de Mamou, Sciences alimentaires et nutritionnelles, Management touristique à l’École supérieure de tourisme et d’hôtellerie. 

Pour les moyennes 10 et plus, les programmes non concernés par les moyennes d’accès susmentionnés se passent dans les institutions suivantes: l’École supérieure de tourisme et d’hôtellerie, l’Université Gamal Abdel Nasser, l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, l’Université Julius Nyerere de Kankan, l’Institut supérieur des sciences médicales et vétérinaires de Dalaba, l’Université de Labé, l’Université de Kindia, l’Institut supérieur des arts Mory Kanté de Dubréka, l’Université de N’Zérékoré, l’Institut supérieur agronomique et vétérinaire de Faranah, l’Institut supérieur de formation à distance », a-t-il expliqué.

À son tour, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Dre Diaka Sidibé, a expliqué les critères d’orientation. C’est-à-dire, les conditions que le bachelier doit remplir pour être orienté dans une filière donnée.

« Le candidat doit être titulaire d’un diplôme de baccalauréat ou équivalent. Seul le baccalauréat délivré par la Direction des Examens et Concours Scolaires du MEPU-A est admis. Les diplômes délivrés par les établissements guinéens d’enseignement secondaires ne le sont pas. Les équivalents sont les diplômes de fin d’études secondaires délivrés par d’autres pays.  Le candidat doit choisir les programmes correspondants à son profil au baccalauréat et il doit être libre dans ce choix.

Le bachelier peut voir les programmes correspondants à son profil et à sa moyenne au bac. À cet effet, il a la possibilité de choisir 15 programmes par ordre de préférence. Cependant, cette liberté ne signifie pas qu’une fois son choix opéré, il sera obligatoirement orienté et inscrit dans le programme choisi. À partir de son choix, d’autres critères interviennent pour son orientation », a t-elle expliqué.

Selon Dre Diaka Sidibé, l’acceptation du choix du candidat est fonction de la capacité d’accueil du programme ou de places disponibles dans le programme choisi. Ainsi, pour des raisons pédagogiques et suivant la politique de formation, les capacités d’accueil des programmes sont déterminées à l’avance par les institutions de formation.

Pour les bacheliers ayant optés pour les filières de la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’UGANC et pour les grandes Écoles d’Ingénierie, il faut avoir les moyennes d’accès définies par le ministère et être admis au concours d’accès au programme choisi. Un autre élément essentiel à prendre en compte est la moyenne du bachelier ou de la bachelière, selon la ministre.

Cette année, 25 915 places sont disponibles dans les 17 Institutions d’enseignement supérieur publiques du pays. Elles sont réparties ainsi qu’il suit :

Université Général Lansana Conté de Sonfonia : 3310 places ;

Université Julius Nyerere de Kankan : 4250 places ;

Université Gamal Abdel Nasser de Conakry : plus de 2110 places ;

Université de Labé : 1730 places ;

Université de Kindia : 2900 places ;

Université de N’Zérékoré : 1950 places ;

Institut supérieur des sciences et médecines vétérinaires de Dalaba : 700 places ;

Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme : 200 places ;

Institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée (ISSEG) : 1950 places ;

Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) : 350 places ;

Institut supérieur des arts Mory Kanté de Dubréka : 900 places ;

Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises : 200 places ;

Institut supérieur de mines et géologie de Boké : 300 places ;

Institut supérieur des technologies de Mamou : 475 places ;

Institut des Sciences agronomique et vétérinaire de Faranah : 1550 places ;

Institut supérieur de formation à distance (ISFAD) : 2550 places ;

École supérieure d’hôtellerie et de tourisme : 450 places ;

Les classes préparatoires aux grandes écoles : 40 places (déjà recrutés sur concours).

Diop Ramatoulaye 

666-75-16-10 

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