Ce lundi 3 juin 2024, les épreuves théoriques des examens de sortie dans l’enseignement technique et la formation professionnelle ont été lancées en République de Guinée. À l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM) située à Coléah, dans la commune de Matam, c’est le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, accompagné du secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie et d’autres cadres du département, qui a présidé le lancement de cette session. Cette étape, qui concerne la théorie, prendra fin le samedi 8 juin prochain. Les travaux pratiques sont également prévus du 10 au 22 juin.
Le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie a livré ses impressions. Pour lui, vu la sérénité qui règne dans les salles de classe, le taux de réussite sera élevé.
« Il faut signaler que l’enseignement, sous toutes ses formes, est une priorité pour le gouvernement actuel. J’ai constaté le sérieux, le calme et la sérénité qui prévalent dans cette cour. Les premières impressions sont bonnes, les candidats semblent sereins. Les sentiments sont très positifs et je pense qu’il y aura un taux de réussite assez élevé, vu la sérénité qui règne dans les salles. C’est une fin d’année, et normalement c’est l’effort conjugué de toute une année qui se joue aujourd’hui. Comme je le disais, il y a la sérénité dans les salles. On leur a juste dit de se concentrer et d’être très humbles », a laissé entendre Aboubacar Kourouma.
De son côté, Sékou 2 Camara, chef des services examens, concours scolaires et passerelles au METFP, a donné les statistiques concernant les candidats. Il a également fait le point sur les filières dans lesquelles les candidats vont composer.
« Nous sommes aujourd’hui au début du lancement des examens. Cette année, par rapport à l’année passée, le nombre de candidats a augmenté. Aujourd’hui, nous avons plus de 29 000 candidats des écoles publiques et privées, qui seront évalués dans 109 filières de métiers sur toute l’étendue du territoire national. Le 10 juin, les travaux pratiques commenceront sur toute l’étendue du territoire national c’est à-dire deux semaines de travaux pratiques. Vous savez, dans l’enseignement technique, c’est 80 % de pratiques et 20 % de théorie. Donc, les travaux pratiques vont durer deux semaines par rapport à la théorie, car nous avons des ouvrages à réaliser. Ces ouvrages doivent être consommés par nos écoles techniques et professionnelles. Ce sont des ouvrages consommables que nous allons réaliser. C’est pourquoi cette année nous avons deux semaines de travaux pratiques par rapport à l’année passée. Il y a des écoles professionnelles qui manquent de latrines. Madame la ministre a chargée le service examen de préparer des sujets appropriés pour la construction de ces latrines et des tables-bancs. Donc, vous avez vu que ce sont des travaux qui vont prendre un peu de temps, deux semaines au lieu d’une semaine. Il y a beaucoup d’ouvrages à réaliser : des latrines, des tables-bancs, etc., et ce sont des tables-bancs mixtes qui seront fusionnées avec les options de chaudronnerie, de plomberie, de maçonnerie, de menuiserie, etc. », a expliqué Sékou 2 Camara avant de préciser :
« Ce sont des sujets de langue française qui ont été lancés sur toute l’étendue du territoire national. Aujourd’hui, nous avons le tronc commun : le sujet de français et le sujet de mathématiques, deux matières aujourd’hui. À partir de demain, les écoles et les options entreront dans les spécialités. Ce sont des spécialités de 4 heures, 5 heures. Vous aurez des jours où il n’y aura qu’une seule matière. Nous avons contacté toutes les 7 régions administratives, plus Conakry, et les examens ont commencé dans de très bonnes conditions sous la direction de Madame la ministre Aminata Kaba, qui a tout donné pour la réussite totale de ces examens. » , et il conclut.
Mamadou Macka Diallo
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