L’interrogatoire du capitaine Moussa Dadis Camara s’est poursuivie ce mercredi au tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. L’ancien président de la transition était face aux avocats de la partie civile.
Durant toute la journée, l’accusé a été interrogé sur les dispositions qu’il a prises ou devaient prendre après les massacres du 28 septembre et les jours qui ont suivi. Il a été acculé par les avocats de la partie civile sur la non arrestation du commandant Aboubacar Diakité dit Toumba qui fut son aide de camp.
Dans les débats, les avocats ont dénoncé le fait que le capitaine Moussa Dadis Camara n’a arrêté ou sanctionné personne parmi les bérets rouges de la garde présidentielle qui ont commis des exactions au stade du 28 septembre le lundi 28 septembre 2009.
Dans sa ligne de défense, le capitaine Moussa Dadis Camara signe et persiste qu’il n’a donné l’ordre à personne d’aller au stade à plus forte raison de sauver des leaders.
Droit dans ses bottes, l’ancien président de la transition insiste et persiste qu’il a été victime d’un complot et de trahison de la part de ses plus proches collaborateurs dont le Général Sékouba Konaté et le commandant Aboubacar Diakité dit Toumba.
Alors que la partie civile avait la parole, le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara a renvoyé l’affaire au lundi 09 janvier 2023 pour la poursuite des débats.
Diop Ramatoulaye
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