Eventuelle augmentation du prix du carburant après le Ramadan: le ministre des Hydrocarbures tranche  

Diakariaou Koulibaly était invité dans l’émission « Mirador » chez nos confrères de FIM FM ce mardi 23 mars. Avec nos confrères de cette radio privée, le ministre des hydrocarbures a évoqué l’éventualité d’une augmentation du prix du carburant à la pompe après le mois de ramadan, comme l’a laissé entendre le président Alpha Condé, au cours d’une rencontre dans la capitale, Conakry.

« Si le prix ne chute pas et il se maintient à ce niveau actuel qui est à soixante-cinq (65) Dollars le baril, naturellement comme les autres pays voisins, la Guinée procédera à l’augmentation », a mentionné le ministre.

Et d’ajouter : « Tous les mois le prix se calcule. Et que chaque fois qu’il y a une différence entre le prix officiel qui est un arrondi et le prix réel calculé, cette différence-là est donc prise en compte dans la note d’instruction parce qu’on est sous la contrainte de la coupure monétaire. Admettons que vous calculez au cours des mois, vous trouvez un prix réel neuf mille trente-quatre (9.034) francs alors que le prix officiel est à neuf mille (9.000). Si vous faites le prix à 9.034 francs à la pompe, est ce qu’en Guinée on a une coupure monétaire qui correspond à 34 francs ? C’est pour cette raison qu’on a défini un seuil d’ajustabilité de cinq pour cent (5%). Chaque fois qu’on calcule le prix réel on le compare au prix officiel. Si la variation fait cinq pour cent (5%), on propose au gouvernement c’est-à-dire au premier ministre et au président de la République l’ajustement du prix qui tient compte de la variation du baril à l’international. C’est ce que nous faisons. Donc, avec l’impératif monétaires, on ne peut pas tous les ajuster à la variation de 34 ; 45 francs ainsi de suite. La variation est dans la proportion de cinq pour cent (5%) qu’on propose un ajustement. Si on a la chance,  ce qui est le souhait de tout le monde parce qu’on est un pays consommateur du produit pétrolier, si le prix chute considérablement à l’international, il n’y a des raisons que le prix se maintient. Mais si le prix ne chute pas et il se maintient à ce niveau actuel qui est à 65 Dollars, le baril, naturellement comme les autres pays voisins, la Guinée procédera à l’augmentation ».

 

Mamadou Kouyaté

Articles similaires