Examens de sortie des écoles techniques: les résultats pourraient être disponibles avant la fin de semaine prochaine

Les examens de sortie au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle session 2021 ont connu d’importantes réformes. Contrairement aux années passées, les candidats ont débuté cette année par les épreuves pratiques. Dans le même cadre, l’utilisation des pièces poubelles a été simplement ignorée.

Ce 19 août 2021, chez nos confrères de Fim FM, le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi a expliqué les raisons de ce changement. Il a prédit aussi les effets que cette réforme va avoir chez les apprenants.

« …d’abord prendre en avant les épreuves pratiques pour profiter de la bonne saison, pour éviter les grandes pluies. Ça c’est élément. Et que la théorie se fasse après même s’il pleuvait que les jeunes soient déjà sous des abris. Ça c’est une première étape. Une deuxième étape, faire en sorte qu’il n’y ait plus de pièces poubelles. Qu’est-ce que nous appelons pièces poubelles dans notre jargon ? C’est que lorsqu’un enfant est évalué on le fait faire des outils, des ouvrages, des éléments mais qui par le passé n’étaient pas utilisables. Cette fois nous nous sommes dit qu’il fallait faire en sorte que si nous avions demandé aux écoles de nous remonter. Qu’est-ce qu’ils peuvent faire chez eux ? Il faudrait que ce qu’ils doivent faire soit vraiment utile et utilisable. Donc, il y a des écoles dans lesquelles nous avons fait faire des tables-bancs. Nous avons fait faire des portes. Nous avons réhabilité des infrastructures. Nous avons même construit à travers ces mêmes apprenants des salles de classes au niveau par exemple de l’école de soins de santé de Kankan. Et puis nous avons de la même manière, même ici à Conakry au niveau du département (ministère), l’école nationale des postes et télécommunications est venue reprendre tout le système de communication interne. Donc voilà, disons la stratégie que nous avons voulu pour que les jeunes gens, quand je prends par exemple l’école maritime, ils sont en train de terminer leur barque pour que ça puisse aller sur la mer et que ça soit vraiment opérationnel », a laissé entendre Michel Koïvogui, secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi. Pour qui, cet aspect a plusieurs avantages.

« D’abord, le jeune qui sort a une certaine confiance en soi parce qu’il a pu mettre en pratique ce qu’il a appris à l’école. Il est conscient d’une seule chose. C’est que s’il a fait un ouvrage dans son école, même dix (10), quinze (15) ans, il peut revenir et dire c’est nous qui avions fait ça. Ça ce sont des réalités que nous pensons être vraiment utiles pour le jeune Guinéen afin qu’il puisse être vraiment opérationnel », a-t-il indiqué.

D’après le secrétaire général, 22 811 candidats ont été évalués en 124 filières, dans 67 centres d’examens à travers toute l’étendue du territoire national.

Le coût de ces examens varie entre 26 à 27 milliards de francs guinéens, a dit le numéro deux de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi en précisant que dans ce budget se trouve la part des nouveaux recrutements.

À l’en croire, les corrections, saisies et relevés des notes sont terminés. Les résultats pourraient être disponibles avant la fin de semaine prochaine.

 

Mamadou Macka Diallo

666 660 366

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