À moins d’un mois du démarrage des examens nationaux session 2024 sur toute l’étendue du territoire national, notre rédaction a joint par téléphone le porte-parole du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation ce jeudi 9 mai 2024. Au cours de l’entretien, plusieurs questions concernant l’organisation des examens nationaux ont été abordées. Sur le niveau des préparatifs, Mohamed Ansa Diawara a tout d’abord confirmé que les épreuves débuteront le 6 juin prochain, comme annoncé dans le calendrier disponible depuis plusieurs jours. Il a également mentionné que les « grands axes qui composent l’organisation des examens ont été bouclés ».
« Il faut rappeler que les examens nationaux démarreront le 10 juin prochain pour terminer le 26 du même mois. Inclusivement avec les trois examens: le CEE, le BEPC et le Baccalauréat. Quant aux préparatifs, aujourd’hui nous pouvons dire Dieu merci. Les grands axes qui composent l’organisation des examens sont à ce jour bouclés. C’est pour vous dire que nous sommes plus ou moins prêts sur les dispositifs, tous les éléments qui entrent en concours pour l’organisation d’un bon examen. Ceci dit, c’est pour dire qu’on est jamais même prêt à 100% jusqu’aux portes des examens mais il faut se dire aujourd’hui que l’essentiel est là. Donc, c’est pour dire que les examens auront bel et bien lieu à partir du 10 juin », a laissé entendre Mohamed Ansa Diawara.
Parlant des mesures qui ont été prises pour contrecarrer les éventuels fraudeurs, le porte-parole du MEPU-A fait savoir que
« Sur ce point, il faut rappeler que les dispositifs qui ont été pris l’année sont maintenus. Et les innovations que nous allons créer, nous garderons ça, parce que vous savez dès que vous expliquez comment tel ou tel réfractaire va être pris, il y a un autre groupe qui se lève pour contrecarrer à ces dispositifs. Donc, nous avons bel et bien d’autres dispositifs pour le bon déroulement de nos examens et la mise hors d’état de nuire tous ceux qui voudront d’une manière ou d’une autre saper ces examens », a-t-il rassuré tout en mentionnant que la plupart des écoles sont normalement au niveau des révisions en ce moment.
« Nous sommes informés déjà parce qu’on a fait un monitoring il n’y a pas longtemps de remontée de toutes les statistiques des différentes progressions. Et cela a prouvé à suffisance que les écoles avaient beaucoup avancé dans les cours, certaines avaient fini et d’autres à la fin. Donc, à l’heure qu’il fait aujourd’hui il faut se dire qu’à ce niveau tout se passe bien. Nous ne sommes que dans les révisions normalement en ce moment là et ceux qui sont en retard sont certainement sur les dernières leçons », a-t-il conclu.
Quant au nombre de candidats, aux centres d’examen et autres informations liées à ces examens, notre interlocuteur nous a informés que ces détails sont réservés au responsable du département de l’Enseignement Pré-universitaire, qui fera une communication officielle à ce sujet.
Mamadou Macka Diallo
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