C’est un nouvel épisode du bras de fer entre le très controversé imam guinéen Nanfo Ismaël Diaby, qui prône la prière musulmane en N’Ko et les autorités religieuses du pays. Le 30 juillet 2020, le secrétariat général aux affaires religieuses a décidé d’interdire formellement à cet imam l’exercice de toute activité religieuse publique et de parler au nom de l’islam sur l’ensemble du territoire national guinéen.
A travers une plainte introduite ce 22 février 2020, par son avocat Me Salifou Béavogui auprès de la Cour suprême, l’imam controversé attaque cette décision du secrétariat général aux Affaires religieuses et invoque les articles 1er, 10 et 11 de la constitution. Nanfo Diaby et son avocat demandent ainsi à la chambre administrative de la cour suprême « d’annuler purement et simplement la décision N° 2020/0464/SGAR/CAB/DRH portant suspension de toutes les activités religieuses du 30 juillet 2020 du Secrétariat général des affaires religieuses de la République de Guinée à l’encontre de Monsieur Nanfo Ismaël Diaby ».
Dans ladite plainte, Ismaël Diaby se présente comme étant un professeur en langue malinké N’Ko, prédicateur et guérisiseur installé à Kankan. Depuis quelques années, il fait prier des fidèles musulmans dans sa langue malinké N’KO et prêche sa foi religieuse dans la langue nationale appelée N’Ko.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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