Le drame s’est produit le samedi 17 octobre 2021, aux environs de 18 heures, à Laya Sando, un village situé 35 KM de Faranah centre, sur la route nationale Faranah-Kissidougou.
Ce sont deux motos qui sont entrées en collision parce qu’aucune d’elles ne voulait céder la route alors que le seul passage se trouve à l’ouverture d’un dos d’âne. Mais selon d’autres informations obtenues, l’excès de vitesse serait surtout la cause de cet accident de la route.
Le premier mort, Salifou Oularé est décédé sur place. Mamady Oularé a lui, succombé à ses blessures aux urgences de l’hôpital. Quant à la blessée Kankou Oularé, elle se trouve à l’hôpital régional dans un état critique.
Dr Aboubacar Dabo, médecin chef des urgences de l’hôpital régional de Faranah est revenu sur les circonstances de l’arrivée des blessés.
« C’est aux environs de 18 heures que j’ai été appelé par un citoyen pour m’annoncer l’accident. Il s’agit d’un accident de moto contre moto. Les accidentés étaient venus au nombre de trois. Mamady Oularé qui avait une fracture avec une perte de connaissance initiale, plus une fracture de type 3 au niveau de sa jambe. Presque c’est un début de déblayement de jambe. Avec un dépôt de corps. Le dépôt de corps concernait Salifou Oularé qui avait 20 ans. Il supportait une fille du nom de Kankou Oularé. Et Salifou Oularé était décédé sur le coup. Donc le plus grave c’était Mamady Oularé qu’on a reçu avec un trauma crânien, perte de connaissance initiale, fracture mandibulaire et fracture ouverte type 3 au niveau de sa jambe gauche qui a rendu l’âme aussi sous traitement.
Selon les témoignages de l’entourage, c’est à Laya Sando que les deux motos sont entrées en collision. Vous savez il y a eu une ouverture au niveau d’un dos d’âne au milieu de la route. Chacun voulait profiter pour passer en première position dans ce trou. Il y a eu collision. Ils étaient vraiment en vitesse. Donc le choc a été très violent. Ce qui a fait que Salifou Oularé est décédé sur place.
Mamady Oularé est venu dans un état critique. On a fait les premiers soins et on continue à tout faire pour que sa vie soit hors de danger. C’est un malade qui devait être probablement transféré à Conakry pour une meilleure prise en charge, mais finalement il n’a pas puis être sauvé.
Ça fait une semaine on reçoit 4 à 5 cas d’accident grave. Donc franchement quand vous faites une rétrospective vous vous rendrez compte que c’est l’excès de vitesse qui est à la base de tout ça. L’imprudence et l’excès de vitesse sont à la base de ces accidents. Je demande vraiment la prudence dans la circulation », a conseillé le médecin.
A signaler que ces accidents de la circulation qui endeuillent les familles sont récurrents dans la préfecture de Faranah. Rien que la semaine dernière, plus de 5 cas ont été recensés.
De Faranah Mamadou Alpha Barry pour guinee114.com
