Depuis plus de quatre mois, deux camps s’affrontent au sujet de la présidence du district de Fatoya dans la sous-préfecture de Kintinia située à 20 kilomètres du centre-ville de Siguiri. Nous sommes dans la région de Kankan.
Le premier camp s’appui sur l’intérêt du village. « Nous sommes les sages. Nous étions présidents de district mais nous avons décidé de démissionner parce-que nous avons honte de jouer deux rôles. Donc nous avons préféré donner le pouvoir aux jeunes mais c’est le Sotikèmo du village qui est au centre des débats », a soutenu un membre de ce camp.
Rencontré par rapport à la situation, le Doyen du village donne sa version des faits en privilégiant la paix et la quiétude sociale. « Les autres sages du village veulent semer la pagaille dans mon village. Je vais jamais donner le villages aux pilleurs. je suis derrière l’autorité préfectorale de Siguiri. Pour les autres propos, ça ne me dit rien », a accusé Samba Camara .
Pour les jeunes, l’ancienne équipe dirigeante du village n’a rien fait de concret dans le sens du progrès. « Cette affaire est simple. Présentement le pouvoir appartient aux militaires. Nous voulons la concorde sociale chez nous. L’ancien bureau de district n’a rien fait au village. C’est pourquoi nous voulons un changement », a dit Djanko Camara, représentant des jeunes.
En attendant de trouver un terrain d’entente entre les protagonistes de cette crise, Fatoya est sans président de district. Et dans cette affaire, les autorités administratives de Siguiri restent accusées de corruption.
Depuis Siguiri, Moussa Saran Condé pour Guinée114
+224625380652
Depuis plus de quatre mois, deux camps s’affrontent au sujet de la présidence du district de Fatoya dans la sous-préfecture de Kintinia située à 20 kilomètres du centre-ville de Siguiri. Nous sommes dans la région de Kankan.
Le premier camp s’appui sur l’intérêt du village. « Nous sommes les sages. Nous étions présidents de district mais nous avons décidé de démissionner parce-que nous avons honte de jouer deux rôles. Donc nous avons préféré donner le pouvoir aux jeunes mais c’est le Sotikèmo du village qui est au centre des débats », a soutenu un membre de ce camp.
Rencontré par rapport à la situation, le Doyen du village donne sa version des faits en privilégiant la paix et la quiétude sociale. « Les autres sages du village veulent semer la pagaille dans mon village. Je vais jamais donner le villages aux pilleurs. je suis derrière l’autorité préfectorale de Siguiri. Pour les autres propos, ça ne me dit rien », a accusé Samba Camara .
Pour les jeunes, l’ancienne équipe dirigeante du village n’a rien fait de concret dans le sens du progrès. « Cette affaire est simple. Présentement le pouvoir appartient aux militaires. Nous voulons la concorde sociale chez nous. L’ancien bureau de district n’a rien fait au village. C’est pourquoi nous voulons un changement », a dit Djanko Camara, représentant des jeunes.
En attendant de trouver un terrain d’entente entre les protagonistes de cette crise, Fatoya est sans président de district. Et dans cette affaire, les autorités administratives de Siguiri restent accusées de corruption.
Depuis Siguiri, Moussa Saran Condé pour Guinée114
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