Le président du Bloc Libéral a finalement fait le choix d’intégrer le cabinet du chef de file de l’opposition en tant que conseiller chargé des questions des droits humains.
Invité des Grandes Gueules d’Espace ce jeudi, 18 février 2021, Faya Millimouno puisque c’est de lui qu’il s’agit, a apporté des explications à ce changement.
«Il n’y a pas de contradiction. Il y a eu un combat que nous avons mené, nous l’avons mené de façon très acharnée. Nous croyions véritablement qu’aucun Guinéen ne devait avoir un ou trois mandat, la constitution ne devait pas être touchée. Nous avons mené ce combat avec toutes les conséquences qu’on a subi. Mais après il y a eu l’élection et c’était le 18. Quand il y a eu l’élection le 18, c’est avec la participation de tout le monde qui a participé. Aujourd’hui on parle moins d’où nous sommes partis. Rappelez-vous en 2019 lorsque le BL a lancé l’alerte (…) C’est le combat que nous avons eu à mener, nous l’avons mené jusqu’à ce qu’on se retrouve devant une réalité, elle est nouvelle, nous devons la prendre en compte.
Aujourd’hui nous avons un chef d’Etat, je crois que vous ne pouvez pas l’ignorer. Nous avons une Assemblée, on ne peut pas l’ignorer. Nous avons une Constitution en vertu de laquelle l’élection du 18 octobre a été organisée, c’est une nouvelle réalité. La politique c’est la gestion de la réalité.
Pour nous aujourd’hui, ce qui est important, c’est que le pays retrouve une certaine accalmie et une certaine décrispation. Qu’on ait nos amis qui sont en prison en dehors de cette prison, qu’on ait nos militants et les militants de la société civile qui sont en prison en dehors de la prison », a expliqué Lansana Faya Millimouno.
Mamadou Macka Diallo
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