Le projet de loi modifiant la loi L/2000/0020/AN sur l’institution du péage et du pésage-péage pour le financement de l’entretien routier, initié par le ministère des Infrastructures et des Travaux publics, a été examiné et adopté par la majorité des conseillers du Conseil National de la Transition (CNT) lors d’une plénière tenue hier, lundi 2 septembre 2024, au palais du peuple. Les honorables conseillers nationaux ont voté en faveur de cette modification, qui touche spécifiquement les articles 3, 6, 7 et 8 de la loi existante. À l’issue de la session, le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier (FER) a répondu aux questions des journalistes, fournissant des éclaircissements sur les implications de ces nouvelles dispositions.
« L’instauration de péage a plusieurs avantages. Le président (du CNT) a été très clair: vous avez le volet sécuritaire, vous avez un allègement du budget de l’Etat, vous avez aussi les mécanismes de financement de l’entretien routier. Parce que les ressources générées par les postes de péage et de pésage-péage vont servir à entretenir le réseau routier. Donc, ce sont des mécanismes de financement innovant qui se font dans tous les pays à travers le monde. La Guinée est à la traîne, nous avons commencé et on va aller très rapidement. Comme l’a recommandé Monsieur le président, nous sommes en train de travailler sur des projets d’autoroute à péage. Nous sommes en retard mais on reviendra très rapidement Incha-allah« , a expliqué Hamidou Sylla.
Il faut noter que l’article 4 de cette loi, stipule que les conducteurs d’engins roulants sont assujettis au paiement d’une redevance de péage pour les catégories légères et une redevance de pésage-péage pour les catégories lourdes au profit de l’entretien routier.
Mamadou Macka Diallo
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