Suite à l’appel à une « journée ville morte » lancé par l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) le jeudi, 05 novembre 2020, plusieurs boutiques et magasins sont restés fermés dans la commune urbaine, notamment au grand marché. Ce vendredi 06 novembre 2020, le maire Moriba Albert Délamou et son équipe ont fait une descente sur le terrain. Après son constat, il a donné 24 heures aux propriétaires de rouvrir. Faute de quoi, il menace de les fermer définitivement.
« Nous nous sommes rendu sur le marché et toutes les tables qui étaient abandonnées de façon volontaire, j’ai donné instruction de les marqués. Ceux qui étaient à côté de ces magasins et boutiques fermés, je leur ai instruit de transmettre aux propriétaires de ces lieux que si jamais ils n’ouvrent pas dans un délai de 24 heures, la mairie va redistribuer ces places à d’autres commerçants », a-t-il rapporté.
Pourtant selon certains commerçants, la fermeture des boutiques et magasins s’explique par les actes de vandalismes qui ont eu lieu après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle. Ils demandent donc des garanties pour pouvoir les rouvrir.
Sur la question, le patron de l’Hôtel de Ville qui accuse les commerçants d’actes de sabotage, rassure que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour rétablir les commerçants dans leur droit, tout en les invitant à rester hors de la politique politicienne.
Aboubacar Sidiki Camara, N’Zérékoré, pour guinée114.com
