L’ONG Jeune & Culture à organisée une conférence de presse ce 16 juillet 2021 pour parler du Festival des arts et de la diversité culturelle des communes de Conakry qui se tiendra en 2022, mais les candidatures sont reçues jusqu’au 05 octobre prochain.
‘‘Jeunes Guinéens et diversité culturelle’’ était le thème principal de la conférence.
Selon les organisateurs, c’est pour former les jeunes dans le secteur culturel pour qu’ils puissent participer au développement.
Arthur Kolié, cinéaste et président de l’ONG Jeunes & culture, est revenu en détails sur l’objectif de l’événement.
« L’objectif c’est de sortir les jeunes qui traînent dans les quartiers, les sortir dans la drogue, les occuper, les former dans le secteur culturel pour qu’ils puissent participer au développement de ce pays. La voie qui peut mener au développement, c’est le secteur de la culture, parce que les mines ne nous sauveront pas », a-t-il expliqué.
Pendant la prochaine édition, l’ONG ne s’intéressera qu’aux cinq (5) communes de Conakry. Et d’après les organisateurs, cinq disciplines, notamment le cinéma, la danse, la musique, la danse traditionnelle et l’art plastique seront au programme.
« Nous lancerons les appels à candidature et les jeunes vont postuler par communes. Ils seront formés et nous mettrons les moyens à leur disposition pour qu’ils puissent créer leur œuvre cinématographique. L’appel à candidature sera lancé tout à l’heure sur la page officielle Jeune & Culture. À partir de là vous aurez toutes les informations et tous les détails. Et la formation pour le festival est gratuite. Mais à la longue, nous feront des formations payantes », a précisé Arthur Kolié.
Présent à cette conférence, Alpha Camara, directeur communal de la culture de Matam, après s’être réjoui de l’initiative, a fait quelques recommandations.
« Ce sont des sentiments de satisfaction générale. Senghor a dit que la culture est au début et à la fin de tout développement. Notre rôle c’est de les guider dans le cadre de la signature d’une convention avec la mairie de Matam pour qu’elle puisse loger dans son plan annuel d’investissement, les moyens qu’il faut pour la réussite de l’événement dans cette commune », a-t-il fait savoir.
Représentant du ministère de la culture à cette rencontre, Noël Lamah a déclaré : 
« Notre présence ici prouve que le contenu du projet intéresse le ministère de la culture et du patrimoine historique. L’action culturelle doit être menée et par l’Etat mais aussi par le secteur culturel. C’est pour cela nous sommes déterminés à être auprès de cette association pour que ce projet puisse avoir lieu ».
Souleymane Bah
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