FIM Fm: la réplique cinglante de Mohamed Mara à ses anciens collaborateurs…

MISE AU POINT

J’apprends avec beaucoup d’étonnement que je suis réclamé au sein d’une émission de radio. Bien plus, que j’aurais abandonné le navire.

Par principe, respect pour beaucoup de proches et par crainte de Dieu j’ai décidé, dès le début de cette affaire, de ne m’exprimer qu’en cas de stricte nécessité.

Les singeries de communicants politiques, complaisamment cajolés à cet effet, produisent sur moi l’effet d’une goutte d’eau sur le plumage d’un canard et n’y changeront rien. Elles peuvent continuer. Seulement il est certain qu’elles exposeront tôt au tard leurs auteurs aux conséquences d’une conscience souillée et marquée au fer rouge.

Je ne verserai donc pas dans une polémique puérile et parfaitement stérile, mais je tiens à préciser deux ou trois choses.

Premièrement je n’ai jamais, je dis bien jamais, démissionné d’une quelconque fonction. Je n’ai pas l’habitude d’être un homme inconstant dans ses choix et engagements. Courant décembre (17 et 22), alors que je revenais à peine de congés, j’ai été mis à la porte du Groupe Fréquence Médias, à travers une série de 5 actes administratifs, qui ont tout simplement déchiré et jeté à la poubelle mon contrat de travail. Trois mois après mon licenciement, aucun motif n’a été donné à cette décision curieuse, surprenante et sans aucun préavis.

Si vous vous interrogez sur les raisons de mon licenciement brutal, discriminatoire et absolument vexatoire, sachez que je les cherche aussi. A ce jour, seuls les propriétaires de l’entreprise les connaissent et, contrairement aux affabulations, aucune démarche n’a été enclenchée pour me rétablir dans mes fonctions contractuelles. Bien au contraire, toutes mes initiatives se sont heurtées à un mur d’airain. J’ai attendu près de trois mois, privé de tout salaire y compris les arriérés, avant de me résoudre devant l’incompréhensible traitement dont j’ai fait l’objet, à saisir la justice. Face à l’injustice, l’humiliation qu’on tenait coûte que coûte à m’infliger, la puissance financière et des réseaux de mes employeurs, je ne sais pas, en dehors de Dieu, de la justice et des bons offices, quelle alternative me laissait-on. La tentation de me faire taire doublée de mépris pour les droits des employés étaient apparemment trop forte.

Deuxièmement, un acte pris le 12 janvier dernier m’a exclu de l’émission Mirador. Il figure d’ailleurs parmi les 350 pages de pièces versées au dossier auprès du tribunal du travail. Alors, vous comprendrez bien mon étonnement quand j’apprends que je suis réclamé dans cette même émission.

Troisièmement, j’ai à ce jour introduit trois recours en justice pour

Le rétablissement de la vérité des faits ainsi que mes droits :

  1. Un recours en référé auprès du tribunal du travail pour exiger le paiement de mes nombreux mois d’arriérés de salaire. Mais très sérieusement, même quand on veut plus de la tête d’un employé, a-t-on besoin d’être trimballé en justice pour lui payer la juste compensation de ses efforts et services fournis ? Qu’en penser quand c’est la seconde ou troisième fortune de tout un pays qui astreint ainsi un père de famille à une telle situation ? Mes avocats et moi attendons toujours l’ouverture de cette fameuse audience, plus de deux semaines après, tant le dilatoire semble devenu une stratégie de défense dans cette affaire.
  2. Une procédure au fond, relative à mon licenciement, dont la prochaine audience est fixée au 1er avril prochain devant le même tribunal.
  3. Une procédure en correctionnelle devant le TPI de Dixinn pour fraude et non versement des cotisations à la sécurité sociale et abus de confiance présumés contre le groupe fréquence média, son gérant est un ancien directeur général de la caisse de sécurité sociale. D’ailleurs, ce procès s’ouvre demain mercredi, 23 mars 2022.

Pour la sérénité des procès, je toutes les parties ne devraient-elles pas garder le silence en attendant ?  Les fébriles communications avec leur corolaire de contre-vérités n’ont qu’un seul but : manipuler l’opinion. Mais une grossesse a beau perdurer, elle s’achèvera par un accouchement qui montrera le sexe du bébé.

J’invite donc le public à suivre de près les procédures

 en cours et celles éventuellement à venir, pour saisir l’envers du décor de cette affaire.

Par la grâce de Dieu, mes conseils tiendront une conférence de presse vendredi, 25 mars, et vous serez largement édifiés.

J’aimerais rassurer ce grand public, qui me suit et m’encourage depuis des années,  de  ma détermination à me battre pour le respect des droits et des principes. Pour moi, seule la justice doit sous-tendre les actions de chacun,  si nous aspirons réellement à une société juste et au service de l’intérêt général.

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Que Dieu vous bénisse tous !

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