Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), créé le 14 octobre 2019, est composé d’activistes de la société civile, de partis politiques et de leaders d’opinion. L’objectif qui n’a malheureusement pas été atteint, était d’empêcher le changement constitutionnel et le troisième mandat.
Interrogé par nos confrères de Lynx FM ce mercredi, 06 janvier 2021, le chargé des opérations du front, Ibrahima Diallo, est revenu sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, durant l’année précédente. «En 2020, j’avoue que ce qui n’a pas marché de notre côté, et ce qui a un peu ralenti les activités du FNDC, qui a rendu difficile le combat, c’est vraiment la Covid-19. Elle a limité nos efforts à l’international parce que tous les pays étaient préoccupés par cette pandémie et çà, ça limité beaucoup nos efforts à l’international. Ce qui a davantage profité n’est-ce pas au dictateur pour continuer à l’interne de pouvoir maintenir la répression, la dictature et travailler sur son projet de troisième mandat également avec la militarisation à outrance de Conakry et de l’intérieur du pays avec l’interdiction des manifestations et autres. Tout çà a contribué un peu à empêcher le déroulement de certaines activités du FNDC. Ce qui est un droit fondamental, la manifestation par exemple », a expliqué dans un premier temps, Ibrahima Diallo chargé des opérations du FNDC.
A propos de ce qui a marché, Ibrahima Diallo a cité entre autres le fait de démontrer que « la majorité de la population guinéenne est contre ce projet de troisième mandat ». « Ce qui a marché comme vous le savez au niveau du FNDC, c’est que nous avons prouvé que la majorité de la population guinéenne est contre ce projet de troisième mandat. La population a exprimée çà par des manifestations à Conakry et à l’intérieur du pays dans toutes les régions de la Guinée. Le FNDC ce qui marche chez nous ce que vous n’entendrez jamais un problème d’ethnie Peul, Malinké, Soussou etc…C’est toute la Guinée qui s’est levée pour exprimer son désaccord vis à vis de de ce projet. Mais fort malheureusement les armes ont eu raison sur la détermination et la mobilisation des citoyens », a-t-il aussi expliqué.
Le chargé des opérations du FNDC (front national pour la défense de la constitution), il faut le souligner, n’a pas manqué de dénoncer la fermeture des frontières, l’arrestation des opposants et l’interdiction de certains leaders politiques de sortir le pays. Sans oublier d’indiquer des actions sont en cours de préparations.
Mamadou Macka Diallo