Les nouvelles autorités guinéennes poursuivent le nettoyage des services de l’Etat. Après l’armée, la douane, la police et le corps des conservateurs de la nature, c’est au tour de la fonction publique de connaître sous premier coup de balaie.
Invité de nos confrères de Djoma FM, le mercredi 24 novembre 2021, le ministre du travail et de la fonction publique, Julien Yombouno tout de même précisé qu’il ne s’agit pas d’un assainissement mais « un processus ordinaire de gestion des ressources humaines de la fonction publique ».
« Ce n’est pas un assainissement. Envoyer les agents de l’Etat au terme de leur carrière professionnelle à la retraite, c’est différent. On parle d’assainissement plutôt quand il s’agit des faits suspects. C’est-à-dire des gens qui modifieraient les âges ou qui passeraient par des subterfuges pour rester encore davantage dans la fonction publique ou bien des cas frauduleux ou des cas fictifs, en ce moment-là on parle d’assainissement. Mais là, c’est un processus ordinaire de gestion des ressources humaines de la fonction publique conformément donc à la loi 027 notamment en son article 116. Lorsqu’un fonctionnaires atteint l’âge conclu pour aller à la retraite, il va naturellement à la retraite. Ainsi pour les professionnels de rang magistral, 75 ans d’âge suffi pour partir à la retraite. (…) Les contractuels temporaires et permanents, eux, ils partent à la retraite à l’âge de 60 ans. Comme vous voyez, il y a un décalage de 55 ans pour les trois paliers », a mentionné le ministre du travail et de la fonction publique, Julien Yombouno.
Le ministre a aussi expliqué comment son département a pu faire ce travail en un temps court. « Il faut dire que ce n’est pas plus de 6300, c’est 6300 parce qu’il y a une nuance quand même. Donc 6300 agents de la fonction publique doivent faire valoir leur droit à la retraite à partir de premier janvier 2022. Donc, ils sont encore en service jusqu’au 31 décembre courant. On s’est pris en mobilisant les personnels qu’il faut. C’est vrai que nous avons eu un temps relativement court de semaines pour faire ce travail. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons des services techniques compétents notamment le service informatique, la direction nationale de la fonction publique et puis le DRH alloué au ministère du travail et de la fonction publique plus d’autres personnes ressources qui pourront apporter certains éclaircissements », a précisé le ministre tout en soulignant que la police et la douane ne font pas partie de ces 6300 qui iront à la retraite.
Mamadou Macka Diallo
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