C’est la salle de conférence de la société guinéenne du patrimoine minier (SOGUIPAMI) qui a abrité la rencontre, le mardi 5 Avril 2022.
La présentation du fonds d’investissement minier (FIM) par le directeur général aux nouveaux membres du conseil d’administration (CA), l’examen et l’adoption du règlement intérieur du CA, présentation et adoption du projet de budget 2022 du FIM, la fixation du montant des indemnités des administrateurs et de la rémunération du directeur général et son adjoint étaient entre autres sujets à l’ordre du jour.
Au sortir de la réunion, le président du conseil d’administration a fait le compte rendu à la presse. « Au cours de cette première réunion du conseil d’administration, nous avons examiné le budget du fonds d’investissement minier. On s’est aussi penché sur l’activité future de ce fonds pour voir comment mettre en place un cadre de gouvernance idéale. L’objectif recherché par la restructuration de ce fonds mise en place c’est de promouvoir une bonne gouvernance. C’est ce que nous nous attelons à faire. On a examiné le projet de budget, le règlement intérieur et nous avons fixé les règles d’exécution du budget. On a insisté sur le respect du manuel de procédure, en indiquant que toutes les dépenses soient documentées et justifiées. Parce qu’on est tous redevable. Je sais que le message a été bien compris », a expliqué Aboubacar Kagbè Touré, président du conseil d’administration.
A en croire toujours à Aboubacar Kagbè Touré, ledit budget permet à financier les activités de recherche minière, la promotion de patrimoine minier, le développement du contenu local et la promotion minière. « Si ces activités sont financées, notre pays pourra connaître réellement qu’est-ce qu’il a comme ressources sous-sol. Parce qu’il ne faut pas simplement compter sur les sociétés minières qui ont des permis. Il faudrait que l’État s’investisse dans la recherche minière. C’est un des rôles majeurs que ce fonds va jouer. Pour le fonds d’investissement minier, on a des prévisions, des dépenses et les revenus ne sont pas tous connus. Parce qu’il faut se dire la vérité. Une partie provient des titres miniers qui sont alloués par l’État. S’il n’y a pas de titres miniers, il n’y a pas de revenus. En plus de ça, il peut y avoir subsidiairement une subvention du BND. Mais c’est surtout des revenus issus de l’attribution des titres miniers. Donc, s’il n’y a pas de titres miniers ce budget dépend de la délivrance des titres miniers », a souligné Aboubacar Kagbè Touré, président du CA.
Présent à cette réunion, le directeur général du fonds d’investissement minier, Koulako Camara s’est réjoui de la tenue la présente rencontre. «Depuis la création de ce fonds jusqu’à date, il y a certaines choses qu’on devrait faire sur le plan institutionnel mais ça n’a pas été fait. Maintenant là, avec notre arrivée et l’avènement du CNRD, on a pu mettre en place cette structure et son statut. Les membres du conseil d’administration ont été nommés et aujourd’hui c’était la toute première réunion du fonds d’investissement minier depuis sa création en 2015 », a mentionné Koulako Camara, directeur général du fonds d’investissement minier.
D’après Aboubacar Kagbè Touré, président du conseil d’administration du fonds d’investissement minier, tous les sujets inscrits à l’ordre du jour n’ont pas été épuisé lors de cette première réunion. Les travaux vont donc se poursuivre.
Mamadou Kouyaté
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