Ce vendredi, 11 décembre, ont eu lieu les obsèques de Doura Chérif, magistrat puis avocat. La cérémonie s’est déroulée à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne dans quartier de Kipé (banlieue de Conakry).
Etaient présents à cette cérémonie funèbre, plusieurs hauts cadres de l’Etat notamment le Premier ministre, Chef du gouvernement ; le Procureur de la République près du Tribunal de première instances de Kaloum.
Dans l’oraison funèbre lue par son fils ainé Chérif Djibril, il est noté que c’est une lumière qui s’est éteinte.
«Monsieur le juge s’en va. Papa tu ne cesseras jamais de nous surprendre. Il se dit que cette cérémonie a été coordonnée par tes soins en dictant tes dernières volontés aux médecins. Quel panache ! Les grands hommes ont souvent plus belle manière de faire. Une lumière s’est éteinte. De là où tu seras, saches que tu as laissé une famille qui n’a jamais cessez de t’aimer, des amis inconsolables. Papa repose en paix, rejoint les personnes que tu aimais», a lu son fils inconsolable devant des hauts cadres avant de rappeler les caractéristiques de son papa.
«C’est un homme bon, simple, c’était quelqu’un d’exceptionnel. En famille c’était notre ami, notre confident. C’est une grande perte», a-t-il rappelé.
Présent à cette cérémonie, Alpha Sény Camara, Procureur du TPI de Kaloum, se souvient encore de ce qui a été Doura Chérif dans la l’appareil judiciaire guinéen. «Doura Cherif est un est grand homme guinéen qui a passé toute sa vie à servir la justice de son pays. Je garde en Doura, un patriote, un homme sérieux, généreux, un homme qui aimait la vérité dans le droit. Ça perte n’est pas pour sa famille seulement mais pour toute la Guinée, car il a servi partout et il a formé des jeunes magistrats et je fais partie des magistrats qu’il a formé dans ce pays. Il a participé a beaucoup de procès, le dernier c’est le procès des gangs mais avant il a eu d’autres procès qui ont grandi la justice, la magistrature», se souvient-il.
Doura Chérif fut une des vedettes de la justice guinéenne. Il repose désormais au cimetière de Cameroun toujours dans la banlieue de Conakry.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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