Gouvernance: le juriste Mohamed Camara porte un regard sur les cent premiers jours du CNRD

Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), a passé cent jours à la tête de la Guinée, après son putsch perpétré le 05 septembre dernier, contre le régime d’Alpha Condé.

Les actes posés par le Colonel Mamadi Doumbouya et ses hommes durant cette période sont diversement appréciés par la population, mais particulièrement par les acteurs de la vie socio-politique du pays. Le juriste et enseignant, Mohamed Camara, après avoir porté son regard sur ces actes posés durant ces trois mois de gestion du CNRD, notamment dans le domaine de la justice,  prodigue des conseils.
 “…Ce qui est important, c’est justement le juge. Il faut s’adresser plutôt au juge. L’indépendance de la justice, l’indépendance d’abord vient de la tête, c’est-à-dire le cerveau. L’indépendance de quelqu’un c’est dans sa tête d’abord. (…) Mais aussi mettre les moyens à la disposition de la justice. Quand il y a au niveau d’un pays un organe qui fixe la fin de la récréation, tout le monde redevient discipliné. Vous imaginez l’idée simplement de parler de la création de la CRIEF, beaucoup qui pouvaient penser devenir ministre ou avoir des postes de responsabilité pensant pouvoir se mettre à plein les poches vont avoir assez de retenue. Ensuite ils vont avoir aussi un argument devant la pression sociale. Quand vous êtes nommés au niveau de notre pays, mais c’est extraordinaire, les demandes sociales, mais ce n’est pas possible. Il se peut que vous soyez à cheval sur les principes mais ça sera pour vous la croix et la bannière. Moi j’invite plutôt les jeunes. On est en fin d’année, de mettre en application leurs plans de développement. Aller graduellement dans la vie, c’est extrêmement capital. Et aux autorités de gérer en respectant la population, en restant focus sur leurs objectifs”, a indiqué Mohamed Camara  sur Fim FM ce jeudi, 16 décembre 2021.
 
Parlant du décret pris par le président de la transition restituant les cases de la Belle-vue aux héritiers du premier président guinéen, Ahmed Sekou Touré, le juriste estime que le président-Colonel est dans son droit.
 
Mamadou Macka Diallo
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