Gouvernement de transition: les premiers mots de Bill de Sam, nouveau ministre de la culture

Guinée-La formation du gouvernement de la transition a été bouclée dans la nuit du jeudi, 4 novembre 2021. Alpha Soumah alias Bill de Sam, ancien artiste rappeur et membre du bureau politique de l’UFR (union des forces républicaines) qui fait partie des heureux nommés dans ce gouvernement dirigé par Mohamed Béavogui a exprimé ses sentiments chez nos confrères de Fim FM ce vendredi. 

“C’est un sentiment de fierté. Je pense que tout fils de la Guinée, ses 14 millions d’habitants qui est choisi pour assurer un poste ministériel doit être fier et doit se dire que c’est un grand challenge et que normalement, il faut qu’il mérite la confiance de nos autorités. Donc c’est un mélange de sentiment de fierté, de penser en fait qu’on a une grande responsabilité et qu’on fera tout pour aller jusqu’au bout.
 
On sait bien la culture aujourd’hui c’est le parent pauvre de tous les départements ministériels. Les différentes assemblées qui se sont succédées, les députés en parlent moins. Les responsables politiques presque jamais. Donc tout cela c’est à voir. Ça fait que ça crée des problèmes et que les artistes aujourd’hui, que ça soit au niveau de leur droit d’auteur, que ça soit de leur formation, intégration et tout ça. Maintenant sur la forme c’est connu et sur le fond, il va falloir se retrouver et faire l’état des lieux…”, a mentionné le nouveau ministre de la culture, de tourisme et de l’artisanat.
 
Comme pour répondre à ceux qui seraient tentés de dire qu’il représente son parti dans le gouvernement de transition, l’ancien rappeur pense plutôt qu’il a été choisi par rapport à son “vécu” et à son “expérience personnelle”.
 
“Il faut savoir que avec cette transition, on est peut être en politique mais pas forcement en politique. C’est un appel de la nation. C’est vrai que la fonction ministérielle, elle est politique mais cette nouvelle équipe peut donner une dynamique de construction, de refondation, de travail structuré sur les institutions et sur les départements ministériels. Je pense qu’il y aura moins de politique et beaucoup plus de pragmatique. Ce choix qui a été porté sur moi, je ne pense pas que j’ai été choisi en tant que politicien. Je pense que j’ai été choisi par rapport à mon vécu par rapport à mon expérience personnelle. Et comme je l’ai dit c’est un appel de la nation. Donc je suis tenu de respecter et de répondre”, a-t-il ajouté.
 
 
Mamadou Macka Diallo
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