Grandes absences au dialogue: «Je pense que le mieux est que ces grandes formations puissent être là» (Dr Ousmane Kaba)

Le cadre de dialogue appelé inclusif et inter guinéen a débuté la semaine dernière mais sans les coalitions politiques les plus représentatives du pays notamment l’ANAD, le RPG arc-en-ciel et alliés et le FNDC politique. Les réactions des acteurs socio-politiques par rapport à ce sujet d’actualité se multiplient et chacun y va de son commentaire.

Le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) qui a participé à l’ouverture dudit cadre fait aussi sa lecture. Docteur Ousmane Kaba estime que c’est mieux que ces formations politiques participent aux activités de ce dialogue.

«Je crois qu’il y a une erreur d’appréciation parce que ce ne sont pas des problèmes particuliers à un parti. C’est les problèmes pour l’ensemble de la classe politique et de la société civile ; donc c’est des problèmes généraux ; ce n’est pas des problèmes particuliers. En ce sens que la plupart des coalitions, parce que j’entends beaucoup des gens dire c’est des coalitions qui n’ont pas de problèmes. C’est une question de problèmes particuliers. Quand on parle de la constitution c’est tout le monde. Quand on parle du fichier électoral c’est tout le monde. Donc, je pense que le mieux est que ces grandes formations puissent être là, c’est ça le mieux. Mais à défaut, les formations qui sont là vont avoir exactement les mêmes préoccupations que tout le monde. Avoir un fichier propre, avoir des élections transparentes, libres et crédibles, avoir une constitution qui puisse satisfaire la Guinée d’aujourd’hui et la Guinée de demain ; donc qui répond aux grands soucis des peuples c’est-à-dire la liberté et le développement. Donc, ce sont des sujets comme cela, ce n’est pas des sujets particuliers», a expliqué Docteur Ousmane Kaba, président du PADES sur Fim FM ce mardi, 29 novembre 2022.

A rappeler que l’ANAD, le RPG arc-en-ciel et alliés et le FNDC politique réclament entre autres la libération des détenus politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires contre certains responsables politiques et sociaux, le retour des exilés politiques et tant d’autres avant leur participation au dialogue.

Mamadou Macka Diallo

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