Depuis le 12 avril, les huissiers de justice sont en grève pour dénoncer la suspension de l’exécution des décisions de justice. En guise de solidarité, ils ont été rejoints, il y a une semaine, par les avocats.
Interrogé ce mardi par nos confrères de Fim FM, le conseil en communication du Ministère de la Justice a rappelé que des négociations étaient en cours pendant que les avocats entraient dans la danse.
« Un couloir de négociation était ouvert depuis longtemps, avant même que les avocats ne greffent la parenthèse, leur déclaration de soutien aux huissiers. Le garde des sceaux dès les premières heures, quand il a appris à travers un courrier reçu par la chambre nationale des huissiers qu’ils prétendent faire la grève relative un peu à la non-exécution des décisions de justice. Le garde des sceaux a instruit le cabinet à ouvrir aussitôt un couloir de négociation avec la chambre nationale des huissiers. C’est ce qui fut fait à travers le secrétaire général. À quelques jours des négociations, il faut même dire de l’atteinte même de l’objectif des négociations, nous avons été surpris aussi que par solidarité professionnelle, les avocats vont observer quelques jours de grève pour accompagner la chambre nationale des huissiers. Alors quand nous avons appris, nous avons dit, il faudrait associer l’ensemble des corps (la chambre nationale des huissiers et l’ordre des avocats) pour discuter cette problématique de l’exécution des décisions de justice qui est au-delà même d’une théorie d’exécution… », a rappelé Sékou Keïta.
Toutefois, d’après le conseiller en communication du ministre, pour une large discussion afin de trouver un terrain d’entente, une réunion est prévue avec toutes les parties prenantes, demain mercredi, au département de la justice.
« Demain à 10 heures, au ministère de la justice, précisément dans sa salle de conférence, une réunion est prévue entre le barreau, la chambre nationale des huissiers, le gouverneur de la ville de Conakry, les cinq maires de la ville de Conakry, le haut commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire ainsi que le directeur général de la police tous associés sur la base du parquet général près la cour d’appel de Conakry, pour discuter mais de façon sincère et approfondie des problématiques pour trouver une solution définitive », a-t-il annoncé.
Mamadou Macka Diallo
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