C’est une alerte à prendre très au sérieux. Des pêcheurs de différentes nationalités sont revenus en haute mer avec des éruptions cutanées. Ces pêcheurs hommes et femmes sont victimes de brûlures au niveau des visage, des parties intimes et des mains.
D’après le ministre porte-parole du gouvernement, ces pêcheurs sont pris en charge à l’hôpital national Donka où une équipe d’urgence est déjà mise en place.
« La ministre de la pêche a communiqué sur un cas d’éruption cutanée qui concernait des pêcheurs qui sont rentrés d’une exposition de pêche avec des brûlures sur la bouche, sur le visage, les mains, les parties génitales…Ils sont déjà plus de cinquante personnes qui sont concernées. Le nombre pourrait augmenter. Ce sont des pêcheurs qui sont revenus des débarcadères de Bonfi et de Gbessia. Ils sont tous pris en charge à l’hôpital Donka par les autorités pour examiner et comprendre l’origine du phénomène mais ils ont tous en commun avoir utilisés une eau soit pour se laver, soit pour nettoyer leur visage », a fait savoir Ousmane Gaoual Diallo, à l’occasion du compte rendu bref du Conseil des Ministres.
Plus loin, le porte-parole du gouvernement a annoncé les mesures déjà prises pour la prise en charge des victimes.
« Les examens médicaux pour approfondir les recherches sont en train de se passer à l’hôpital Donka. Les services de sécurité maritime sont aussi sollicités pour essayer de faire un peu le parcours pour comprendre ce qui s’est passé afin que des dispositions utiles soient prises pour à la fois rassurer les compatriotes et c’est aussi une opportunité d’informer toutes les personnes qui se trouvent dans ce cas-là de venir à l’hôpital Donka pour qu’il y ait une prise en charge au cas où c’est un phénomène contagieux pour qu’on puisse prendre des dispositions au cas échéant. Pour l’instant il n’y a pas d’indication que ça contamine d’une personne à une autre », a t-il précisé.
Dès après cette annonce, le ministre de la Santé en compagnie de son homologue de la pêche s’est rendu à l’hôpital Donka pour s’enquérir de l’état de santé des victimes.
Pour l’heure, aucun cas de mort n’a été signalé et les produits péchés par ces personnes ont été saisis pour des fins d’enquête.
Diop Ramatoulaye
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