Cellou Baldé, coordinateur national des fédérations de l’UFDG de l’intérieur de la Guinée s’est exprimé ce mardi 13 septembre chez nos confrères de Fim Guinée. Dans son intervention, l’ancien député de Labé a levé un coin du voile sur le mémorandum que l’ANAD, le FNDC politique et la CORED ont collectivement déposé au Médiateur de la CEDEAO, à la demande de ce dernier, lors de son séjourner en Guinée.
« Nous avons demandé l’arrêt des harcèlements judiciaires. Nous avons demandé le respect de la présomption d’innocence pour ceux-là qui sont poursuivis pour des infractions économiques et financières. Nous avons demandé à ce que les militantes pro-démocraties aussi bien de la société civile que des partis politiques soient libérés parce que bien entendu c’est une violation des libertés. Nous avons demandé à ce que la suspension des manifestations soit levée parce que c’est une violation de la Charte de la Transition… Nous sommes des entités publiques. Nous ne pouvons pas nier la justice mais nous demandons une justice équitable, pas une justice téléguidée, une justice aux ordres… », a-t-il fait savoir.
Cellou Baldé a aussi mis l’occasion à profit pour demander au gouvernement de se mettre à disposition pour apporter toutes les facilités nécessaires pour qu’un cadre de dialogue serein soit mis en place en indiquant le schéma que veut le G58.
« Le gouvernement et le CNRD d’un côté, les forces vives représentatives et la société civile et tant qu’observateurs les partenaires techniques et financiers notamment le G5, et que nous discutions d’égal à égal pour que nous aboutissions à des conclusions qui seront signées et qui seront mises en œuvre sous l’égide du Médiateur », a-t-il expliqué.
Diop Ramatoulaye
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