La Journée mondiale de l’enfance a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)], en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Cette année, en Guinée, la journée du 20 novembre a été a été commémorée par la Fondation Internationale Thierno et Mariam (FITIMA) qui vient en aide aux enfants atteints d’handicaps pour leur l’éducation. A cette occasion, le coordinateur national de cette fondation a évoqué les avantages de cette journée pour les enfants.
«Principalement nous sommes dans l’enfance vulnérable et quand on parle d’handicap aujourd’hui c’est vraiment vaste. Ce que FITIMA fait de l’enfant en situation d’handicap, le handicap en Guinée est d’abord stigmatisé. Non seulement l’enfant en lui-même est stigmatisé, sa famille est stigmatisée et il y a aucun soutien pour permettre l’épanouissement de cet enfant.
Alors la journée d’aujourd’hui vise principalement à promouvoir l’enfance. Donc pour nous ça colle avec notre mission mais dans quelques jours nous avons également la journée internationale des personnes handicapées ; donc ces deux sont à peine deux semaines d’écart. Dans le domaine de handicap ce que nous faisons pour l’enfant c’est d’abord une prise en charge. Nous apportons une prise en charge politique, donc une prise en charge paramédicale mais également une prise en charge socio-éducative. Vous savez généralement certains types d’handicapés préfèrent aller dans les mêmes écoles que les autres alors qu’en tant qu’enfants ils ont droit à l’éducation. Ils ont droits à la santé donc le principal c’est les trois (…) nous permettons à l’enfant d’avoir une éducation pas forcement à apprendre à lire ABCD comme tout le monde mais quand même pour devenir quelqu’un dans la société », a expliqué Dr Gérès Ahognon coordinateur de la FITIMA en Guinée.
Poursuivant, il dira : « les perspectives pour FITIMA il y a le code de l’enfant qui a récemment été promulgué. Il y a aussi la loi sur le handicap donc les perspectives pour FITIMA déjà ce deux instruments juridiques j’avoue, c’est des textes qui sont parfaits mais dans l’exécution on est carrément en difficulté. Donc les perspectives pour nous c’est de promouvoir ces instruments-là. Et tout ce que ces instruments recommandent qu’on puisse faire des plaidoyers pour que ça puisse être exécuté ».
Le coordinateur national de l’OGN a également lancé des messages à l’endroit des parents et du gouvernement pour accompagner les enfants particulièrement vulnérables. « Le message que nous lançons que chacun sache que l’enfance est une étape par laquelle tout le monde passe mais aussi c’est une étape de la vie où la vulnérabilité est élevée. Donc nous devons tout faire pour protéger ces enfants. Au gouvernement c’est déjà de continuer de mettre plus d’ardeur dans les politiques étatiques qui sont mis en œuvre pour la promotion et la protection de l’enfant. Egalement de porter une attention particulière aux organisations non gouvernementales qui œuvrent, qui accompagnent les politiques étatiques pour l’épanouissement de l’enfant. Parce que nous sommes sur le terrain (…) Il faut qu’il y ait un accompagnement de toutes les structures et associations, organisations non gouvernementales qui œuvrent quand même pour l’épanouissement de l’enfant », a-t-il lancé avant de rappeler quelques difficultés rencontrées sur le terrain, principalement les pesanteurs sociaux, la stigmatisation des enfants et la rareté des financements.
Mamadou Macka Diallo
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