Le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi a procédé ce lundi 18 septembre 2023, au lancement des épreuves du concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles du pays.
À Conakry, c’est au Lycée 1er mars de Matam qui a abrité la cérémonie de lancement des premières épreuves. Cette activité a été présidée par Dr Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général dudit Ministère, en compagnie du chef de Cabinet et de plusieurs autres responsables du département.
Dans ce centre, ils sont 663 candidats dont 650 au compte de l’école nationale des arts et métiers (ENAM), 11 pour les engins lourds et 3 pour l’ENATEF à être évalués ce lundi dans 19 salles pour un total de 37 surveillants.
Selon Sékou 2 Camara, chef service examens et concours scolaires au Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, toutes les conditions sont réunies pour la réussite de ce concours sur toute l’étendue du territoire national.
« Le concours se passe à deux volets. Vous avez dans les régions administratives, les types A et les types B. Dans les préfectures, il y a les écoles de Type A, c’est-à-dire les candidats qui ont le BEPC. Dans les régions, c’est non seulement les candidats qui ont le BEPC mais aussi ceux qui ont le BAC« , a-t-il précisé.
Dr Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi
Prenant la parole, Dr Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, a indiqué que ce concours d’entrée dans les institutions d’enseignement technique et professionnel s’inscrit dans la continuité des réformes enclenchées par son département depuis qu’ils sont aux affaires à travers la plateforme appelée Parcours Pro par le biais duquel ces différents candidats se sont inscrits avec des numéros d’identification personnelle.
« Nous faisons en sorte que nos futurs ouvriers qui sont en train de passer les examens aujourd’hui puissent participer activement, efficacement au développement de l’économie nationale. Si vous prenez le projet Simandou, il y a plus de 120 000 emplois qui sont attendus. Comment nous pouvons combler ce déficit, si on ne forme pas des ouvriers qualifiés pouvant répondre aux besoins de ces entreprises minières ? Et ce n’est pas le seul projet viable ou porteur. Donc, c’est dans l’esprit d’avoir de la qualité au niveau du ministère de l’enseignement technique que nous avons exigé un certain nombre de rigueur« , a-t-il dit.
Dr Sylla invite les encadreurs au respect des principes qui régissent l’organisation d’un concours et aux candidats à la sérénité et au courage. A noter qu’il y a environ 25 000 candidats au total inscrits pour ce concours qui va se dérouler pendant une semaine.
Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com
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