Le mercredi, 16 octobre 2024, le premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah a présidé le lancement officiel du projet d’élaboration du Pacte de Stabilité Sociale. Un projet porté par le ministère du Travail et de la Fonction publique à travers le Conseil National du Dialogue Social (CNDS). Fruit du dialogue et du compromis, le pacte de stabilité sociale est un instrument qui vise selon le compte rendu du service de communication de la primature à sensibiliser et remobiliser les acteurs du monde de travail afin de mettre à jour leur engagement pour la stabilité, la croissance et le progrès social en cette période transitoire.
« Ce pacte, fruit du dialogue et du compromis, est un instrument essentiel pour assurer la résilience et l’harmonie de notre société. Dans cette période cruciale de transition, il est impératif que chaque acteur se mobilise pour la stabilité et le bien-être de notre pays. C’est ensemble, par la concertation, que nous poserons les fondations solides d’un avenir prospère pour la Guinée », a expliqué le premier ministre sur son compte X.
Dans son discours de circonstance, le Chef du Gouvernement a laissé entendre que le dialogue est souvent perçu de manière erronée. Toutefois, il estime que le dialogue nécessite flexibilité et compromis pour trouver un espace où tout peut être possible dans la paix et le progrès : « D’où la nécessité d’institutionnaliser le dialogue social pour permettre à notre société d’évoluer dans la paix tout en tenant compte des revendications qui peuvent être gérées de manière intelligente », a mentionné Bah Oury.
Pour lui, la signature de ce pacte est un engagement global : « L’histoire de notre pays nous impose d’adopter une vision à long terme. Dans dix ans, cela pourrait être quelque chose de dépassé. C’est un questionnement perpétuel qui permet à une société d’évoluer positivement », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que Le mouvement syndical guinéen, le patronat et les partenaires techniques et financiers ont pris part à cet événement.
Mamadou Macka Diallo
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