A l’occasion de la Journée internationale de la paix célébrée le 21septembre de chaque année, le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO) a organisé ce mardi, à Conakry, une conférence de presse sous le thème « Campagne régionale des organisations féminines pour la paix au Sahel et en Guinée ».
« La journée internationale de la paix est une journée mondiale de cessez-le-feu et de non violence pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples sont invités à cesser les agressivité et toute forme de violence. Et chaque année. Le thème de 2021 de la journée internationale de la paix c’est « Se relever pour un monde plus équitable et durable » (...) faire taire les armes que non seulement soutenir la lutte contre la covid19 mais aussi créer les opportunités pour faire parvenir une aide vitale et pour ouvrir la voix de la diplomatie », a rappelé la présidente nationale du réseau dans un premier temps.
Dorcas a également rappelé que « …cette journée est célébrée pour le renforcement des idéaux de paix pour toutes les nations et en faveur de les peuples »
Pour sa part, Fatou Baldé, une des conférencières a déclaré que « pour une réussite du monde de demain, les femmes doivent être des vrais actrices. Mais pour cela, elle a sollicité l’engagement des gouvernants ».
« Le monde de demain doit se construire par et pour les femmes et filles. Et pour cela nous avons besoin de l’engagement de nos gouvernants. Les Femmes veulent faire entendre leur voix et participer activement à la gestion de la crise sanitaire et sociale. Agir pour la société, prendre en compte nos réalités et s’assurer de construire ensemble un monde de demain, meilleur et plus égalitaire pour tous », a-t-elle fait savoir.
Parlant des conséquences des conflits, Bintou Kouyaté, une autre intervenante dira: « On assiste de nos jours à des plus grands nombres de conflits armés internes, opposant les groupes religieux, ethniques et les politiques. Et qui s’affrontent en général pour la maitrise des ressources, territoires ou de la population. Donc les civils se retrouve très souvent sur la ligne de tire, soit ils sont pris pour cible ou soit parce qu’ils sont à proximité des combats qui les mettent en péril. Les conséquences les plus directes sont des morts et déplacements massifs des populations. Et les femmes paient le prix fort des conflits à travers les violences, mutilations, condamnations à la prostitution ou à l’esclavage sexuel ».
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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