Face à des décennies de crises socio-politiques et de divisions croissantes, l’ONG « Honneur et Fidélité » a été créée pour donner une voix aux citoyens guinéens, tant ceux de la diaspora que ceux vivant sur le sol national.
Lors d’une conférence de presse le 27 septembre, ses membres ont appelé à un dialogue constructif pour surmonter les tensions actuelles, tout en dénonçant les dérives des extrémistes.
« Chaque génération a une mission il lui appartient d’accomplir ou de la trahir. Et pour notre part, nous avons décidé d’accomplir notre mission. Notre mission n’est pas de juger des gens ,n’est pas de prendre des extrêmes. Tous les extrêmes sont négatifs, l’extrême négatif et positif. Donc on a fait le constat aujourd’hui on est revenu au même schéma qu’il y a 20 ans en Guinée, ça veut dire qu’un groupe de Guinéen dit tout est négatif un autre groupe qui dit que tout est positif et nous on fait le constat tous ces deux sont en parfait égarement, ça ne correspond à aucune loi scientifique. Celui qui dit que le gouvernement est entrain de tout faire très bien il a tort. Celui qui dit tout est négatif il a tort également. C’est quoi la raison ? C’est est-ce que ceux pourquoi ils sont là est-ce que c’est réglé ? C’est le guinéen lambda qui doit nous le dire. », a dénoncé Boubacar Siddighy Diallo un des membres de cette organisation avant de revenir sur leurs missions primordiales
« L’objectif de notre mouvement c’est d’être le porte-voix de sans voix. Il y a aujourd’hui les guinéens qui souffrent dont la souffrance peut être réglée par un simple coup de file, par une simple signature, par un simple apport de pouvoir publique mais le pouvoir publique n’existe pas à la base. Donc si nous nous devenons le porte-voix de ces Guinéens on peut amener les dirigeants à régler leurs problèmes, à satisfaire de façon croissante aux besoins des populations. C’est là où les politiques ont échoué, c’est là où la société civile a échoué. Les politiques ne revendiquent que les élections, que les dialogues que les fichiers que tous qui concernent la gouvernance alors que le problème des guinéens c’est du quotidien. Alors on s’est dit si les politiques ne s’occupent que de ça, la société civile s’est politisés ,il faudrait bien qu’il y ait d’autres structures guinéennes qui nous doivent parler. », a-t-il mentionné
Aboubacar Moussa Camara 622 42 41 87