Comme annoncé, des leaders politiques Guinéens réunis au sein des différentes coalitions se sont retrouvés à huit clos le jeudi 18 Novembre 2021 dans un hôtel de Conakry pour échanger sur les problèmes qui assaillent la classe politique guinéenne et éventuellement trouver solution.
Au cours de la rencontre, trois principaux thèmes ont été débattus. Le premier était axé sur les perspectives, les enjeux de la transition afin de redéfinir le rôle de la classe politique pendant cette période exceptionnelle. Le deuxième thème portait sur la nécessité du rassemblement de la classe politique.
« Nous avons décidé aujourd’hui de former un ensemble cohérent, mettre de côté les ambitions des uns et des autres, comprendre que cette Guinée vient de très loin et que cette transition doit réussir. La réussite de cette transition incombe beaucoup à cette classe politique. Je peux vous assurer ici que nous avons des idéologiques, des positions, des stratégies électorales différentes mais nous sommes tombés d’accord sur cette nécessité de l’union sacrée de la classe politique. Ça ne sera plus comme avant. Il s’agit d’imprimer une nouvelle dynamique qui fera que le peuple de Guinée fera confiance à sa classe politique. Nous n’avons pas eu besoin de médiateur extérieur pour faire ce rassemblement. Nous allons à travers ce rassemblement, créer un espace de dialogue avec les autorités de la Transition qui ont déjà donné des orientations claires sur la nature de la Transition que nous sommes en train de mener. La classe politique va faire des propositions, des recommandations. Le tout pour accompagner les autorités pour une sortie honorable, une sortie judicieuse de cette Transition par l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes. L’objectif de rencontre est de l’étendre sur les autres partis qui existent sur la scène politique guinéenne. Mais ça ne s’arrête pas ce niveau. Nous allons constituer les forces vives de la nation qui en plus des partis politiques seront composées de la société civile et les syndicats. Le but est d’avoir une transition bien gérée, apaisée et inclusive », a expliqué le porte parole du jour, Dr Ousmane Doré président du parti MND, membre de la coalition COPED, au terme d’une journée de concertation et de travaux.
Parlant du troisième point qui concernait la désignation des 15 représentants de la classe politique au sein du conseil national de la Transition, Dr Ousmane Doré a fait savoir que près de dix huit (18) critères sont déjà définis en fonctions desquels le choix des représentants seront faits avant la date butoir du dépôt des dossiers de candidature auprès du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Une série de réunions est prévue dans ce sens.
Mamadou KOUYATÉ
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