Le ministre guinéen du travail et de la fonction publique, Julien Yombouno a répondu ce mercredi 11 Mai 2023 à près de quarante questions des honorables conseillers nationaux au CNT. L’assainissement du fichier de la fonction publique et le retard d’un nouvel recrutement ont été abordés.
Le ministre a d’entrée dit que près de 17 000 fonctionnaires ont été extirpés du fichier de la fonction publique sous l’ère CNRD.
« Les gens qui ont quitté la fonction publique, soit c’est des décédés en activité auparavant qui n’avaient jamais été radiés, soit c’est des gens en abandon de postes, soit en position de détachement de disponibilité mais non déclarés et qui continuent à manger à des ateliers ou pour d’autres raisons. Sur la base du travail préliminaire et à travers des moyens et des méthodes rudimentaires utilisées, avant d’avoir engagé la biométrie qui a commencé avec le pré-enregistrement, nous avons déjà près de 17 000 agents de cette situation. La biométrie va certainement nous permettre de savoir exactement est-ce-que les 104 000 qu’on a aujourd’hui dont les 99 000 payables et quelques sont vrais ou faux. C’est cela qui va nous permettre de le faire« , a-t-il indiqué .
Poursuivant, il a fait savoir chac est concerné. « J’en ai trois qui sont concernés. Ma première fille, depuis 2015 elle ne travaille pas. Mais la loi, c’est la loi. Elle s’applique à tout le monde. La Loi L027 portant sur le statut général des agents de l’Etat qui stipule à son article 17 : « le mode d’accès aux emplois de la fonction publique reste le concours ». On est d’accord que le concours sera organisé mais de quel concours il va s’agir? », s’est-il interrogé.
Aux dires de Julien Yombouno le prochain recrutement ne sera peut-être pas comme par le passé.
« Il y a un module dans le cadre du programme fichier unique de gestion administrative et solde (FUGAS) qui est en cours de traitement. Beaucoup d’opérations ne seront plus faites en présentielle mais en ligne. Nous sommes bien conscients qu’il y a beaucoup de places vacantes, il y en aura aussi après la biométrie. Mais, il faut en savoir exactement ce qu’on a des places vacantes ? Quelle est la masse salariale avant d’organiser un éventuel concours« , a-t-il expliqué.
Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com
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