Aucune manifestation de rue n’est à l’ordre du jour pour le moment mais le collectif de soutien au journaliste Amadou Djouldé Diallo écroué à la Maison Centrale de Conakry pour des faits qualifiés « d’offense au Chef de l’État » poursuit sa série de rencontre avec les associations et organisations de défense de la liberté de presse et d’expression.
Ce vendredi, 12 mars 2021, une délégation du collectif a été respectivement reçue par l’association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI) et le représentant de Reporters Sans Frontières en Guinée. D’après le coordinateur du Collectif des journalistes pour le soutien à Amadou Diouldé Diallo, journaliste sportifs et historien, la démarche vise à fédérer la corporation autour d’une valeur commune. Celle de la protection du métier de journalisme en République de Guinée. « Ils disent qu’ils nous soutiennent dans l’idée. Nous ne sommes pas en train de défendre une personne mais nous sommes en train de défendre une cause commune. Celle de la vie d’une profession qui est le journalisme. Donc qu’ils nous soutiennent dans toutes les actions que nous allons entreprendre pourque la liberté de la presse soit une réalité. Donc je demande à tous ceux qui font la promotion de la liberté de la presse de se joindre à nous. C’est la vie de la profession que nous sommes en train de défendre », a expliqué le coordinateur du Collectif, Sayon Camara.
L’association internationale de la presse sportive (AIPS), à travers un de ses membres depuis la France qui a longuement échangé au téléphone avec le collectif, a manifesté sa volonté de l’accompagner dans ce combat.
En Guinée, le président de la Haute autorité de la communication (HAC) pourrait recevoir les membres de ce collectif de soutien dans les jours à venir.
Mamadou KOUYATÉ
