Après les animateurs de ‘’Mirador’’ du groupe Fréquence Info Médias, hier mercredi, ce jeudi, c’est le tour du journaliste Habib Marouane, chroniqueur dans l’émission ‘’On refait le monde’’ de Djoma Médias d’être reçu par les commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Le journaliste qui est à sa deuxième convocation depuis l’arrivée des autorités de la transition, était accompagné de ses coanimateurs, en l’occurrence Aboubacar Condé et Cheikh Sadigou Ndoye, et du secrétaire général des Syndicat de la Presse Professionnelle de Guinée (SPPG).
Au sortir de plusieurs heures de discussions, c’est le secrétaire général du SPPG qui s’est exprimé sur le motif de la convocation de Habib Marouane Camara.
«… les commissaires l’avaient invité ici pour une séance d’échange autour de l’un des numéros ‘’On refait le monde’’, là où ils reprochent des choses à Habib Marouane dans son intervention. On a longuement échangé, il a expliqué le contexte dans lequel il s’est exprimé et quelles étaient les motivations de ce qu’il a dit. Donc, de l’autre côté, il y a eu beaucoup d’échanges, chacun a donné son avis et le Syndicat aussi qui était venu accompagner notre journaliste a donné son avis. On nous dit d’aller qu’ils vont nous revenir. On attend de voir mais ce qui reste clair c’était des échanges d’ordre professionnel, c’était purement entre confrères. On suppose qu’il n’y aura pas de péril en la demeure, on espère même que ça va se limiter à ces échanges», a fait savoir Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.
Le syndicaliste a été amené à évoquer aussi le cas de Sabari FM et de Love FM du groupe Afric Vision dont les équipements ont été enlevés par des gendarmes se réclamant de l’autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT).
«Nous avons été saisi, le débat, on l’a posé tôt le matin dans le groupe du bureau du syndicat. Donc nous sommes en train d’échanger mais puisque moi j’avais une réunion, je ne sais pas ce que les confrères sont en train d’arrêter. Parce qu’il a été dit non seulement d’analyser en profondeur mais aussi de chercher à avoir toutes les informations autour de cette affaire de Sabari parce qu’on n’avait pas tous les éléments d’abord. On nous a juste dit que c’est des gendarmes se présentant au nom de l’ARPT qui ont désinstallé les équipements. Donc, nous on essaie de voir clair et puis de voir quelle position il faut prendre. Mais pour le moment, il n’y a pas de conclusion finale, le débat est en cours dans le groupe du bureau», a-t-il indiqué.
Pour rappel, ces derniers temps, plusieurs journalistes ont été convoqués à la HAC. Le dernier cas en date est celui de Bah Sékou, directeur des rédactions du groupe FIM.
Mamadou Macka Diallo