Devant le Conseil national de transition, ce mercredi 3 mai, le Secrétaire général des Affaires religieuses a fait le point sur les préparatifs du hajj 2023. Elhadj Karamo Diawara s’est prononcé notamment sur le départ des pèlerins guinéens, leur logement et leur restauration à La Mecque. Il a assuré que toutes les dispositions sont prises pour que les Guinéens puissent faire leur pèlerinage dans les meilleures conditions.
Invité à répondre aux questions (écrites) des conseillers nationaux, Elhadj Karamo Diawara s’est montré très rassurant. Le Secrétaire général des Affaires religieuses a annoncé que le premier convoi des pèlerins guinéens partira de Conakry le 5 juin 2023. Et c’est la compagnie Ethiopian Airlines qui est choisie pour les transporter à La Mecque pour un coût global de 175 milliards de francs guinéens. Le leader religieux ajoute que son équipe s’est assuré que le séjour des pèlerins guinéens aux lieux saints de l’islam se passe dans les meilleures conditions.
« Les pèlerins guinéens seront reçus dans des logements situés à proximité des lieux saints de l’islam. D’ailleurs, les Guinéens étaient mieux logés (l’année dernière) que beaucoup d’autres Africains. Ils étaient dans le quartier où étaient les ministres. Cette année, les logements sont à 5 minutes de la Ka’aba, c’est encore plus proche. Pour les bus, les Guinéens utilisent des bus de grand confort. L’année dernière, les Guinéens ont utilisé le même type de bus que les officiels saoudiens. Et ce sera la même chose cette année. Pour le séjour à Mina, les pèlerins guinéens seront dans des tentes climatisées et des matelas sophistiqués », a-t-il indiqué.
L’autre question qui préoccupe, c’est celle de la restauration des pèlerins. Depuis l’an dernier, l’Arabie Saoudite a interdit l’envoi de cuisiniers locaux, exigeant que la restauration soit assurée par des sociétés saoudiennes. Le Secrétaire général des Affaires religieuses reconnaît qu’il ne peut pas s’opposer à cette décision, mais il dit avoir négocié avec les autorités saoudiennes pour éviter aux Guinéens de ne pas pouvoir bien manger.
« La décision est prise par les hautes autorités saoudiennes. Cela est lié surtout aux conditions sanitaires. Chaque pays choisit parmi 150 sociétés saoudiennes agréées pour la restauration. Le ministre chargé du pèlerinage, répondant à cette question, a même ajouté que quelqu’un qui est malade ne doit pas faire le pèlerinage. Ceux qui ne peuvent pas manger la nourriture saoudienne, peuvent rester chez eux. Mais j’ai déjà réussi à avoir leur autorisation pour recruter plus de 20 femmes cuisinières qui vont travailler avec la société recrutée par notre pays pour améliorer le goût. J’ai formulé également une demande au consul pour envoyer certaines denrées alimentaires », a fait savoir Elhadj Karamo Diawara.
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