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Hajj 2024: Le directeur national de Hajj adjoint apporte des précisions sur certaines conditions  (interview)

À moins d’un mois du départ des candidats au pèlerinage pour la Mecque, le directeur national adjoint chargé du Hajj au Secrétariat Général des Affaires religieuses, intervient sur les conditions requises pour qu’un candidat soit admis. Dans cet entretien qu’il a accordé à la rédaction de Guinee114.com, Elhadj Hady Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, mentionne des conditions physiques et matérielles.

« L’islam est battu sur cinq (5) piliers. Le premier pilier c’est le Qalimatou chahada, le 2ème pilier c’est la prière, le troisième c’est Al zakat ou l’aumône obligatoire, le quatrième c’est le Jeûne du mois de ramadan, maintenant le cinquième et le dernier c’est le pèlerinage (Hajj).

 Donc, le Hajj en tant que pilier de l’islam a un certain nombre de conditions requises pour son accomplissement. Il faut d’abord être musulman, avoir le sens humain ou la capacité de réflexion. Il faut avoir les moyens, c’est la condition sine qua non, la condition la plus difficile. Ce sont les moyens physiques et matériels qui vous permettent d’effectuer ce voyage religieux spirituel. Dans ces moyens sont inclus les frais de déplacement, les frais de séjour sur le lieu saint, l’état de santé qui vous permet d’effectuer tout le Hajj. Et ensuite il faut avoir un moyen de subsistance laisser à la famille pendant l’aller et retour », a expliqué Elhadj Hady Cissé dans interview téléphonique qu’il a accordée à notre rédaction 

« L’islam repose sur cinq (5) piliers. Le premier pilier est la Qalimatou chahada, le deuxième pilier est la prière, le troisième est Al zakat ou l’aumône obligatoire, le quatrième est le Jeûne du mois de ramadan, et enfin le cinquième et dernier est le pèlerinage (Hajj).

Donc, le Hajj en tant que pilier de l’islam, comporte un certain nombre de conditions requises pour son accomplissement. Il faut d’abord être musulman et avoir un sens humain ou une capacité de réflexion. Il faut également avoir les moyens, condition sine qua non, la plus difficile à remplir. Ces moyens physiques et matériels incluent les frais de déplacement, les frais de séjour sur le lieu saint, ainsi qu’un état de santé permettant d’effectuer tout le Hajj. Ensuite, il faut avoir un moyen de subsistance laissé à la famille pendant l’aller-retour », a expliqué Elhadj Hady Cissé.

« Le montant s’élève à cinquante-quatre millions huit cent mille (54 800 000) francs guinéens par personne pour le pèlerinage 2024. Le prix a été revu à la baisse par rapport aux années précédentes. Si l’on ne tenait compte que des détails des prix, il aurait été légèrement plus élevé. Cependant, grâce à l’effort de l’État et du gouvernement pour que le prix soit réduit en faveur des citoyens, une bonne partie du montant est prise en charge par l’État. Je tiens à souligner l’implication du Président de la République, du secrétaire général des affaires religieuses et de toutes les parties prenantes pour obtenir cette baisse de prix. C’est ainsi que cette année, nous avons fixé le prix à 54 800 000 GNF », a déclaré le directeur national adjoint du pèlerinage tout en prodiguant des conseils aux heureux candidats avant d’ajouter ceci

« Nous sommes dans un pays où les moyens sanitaires ne sont pas totalement au point. Je conseille aux candidats de prendre des dispositions. La première mesure à prendre concerne ceux qui sont relativement malades, tels que les hypertendus et les diabétiques : ils doivent se procurer les médicaments dont ils ont l’habitude avant leur déplacement. Les pèlerins seront accompagnés par une équipe médicale qui emportera un certain nombre de médicaments. Cependant, les médicaments transportés sur place sont principalement destinés à traiter des affections liées aux rassemblements, tels que les maux de tête et les rhumes. Il existe également des maladies liées à la poussière, qui peuvent être aggravées par les rassemblements et la chaleur humaine. L’équipe médicale apportera donc des produits pour traiter ces affections. En revanche, ils ne transporteront pas de médicaments contre l’hypertension artérielle et le diabète« , a-t-il conseillé.

À noter que les départs sont prévus pour le mois de mai 2024.

Mamadou Macka Diallo

666 660 366

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