Ibn Chambas, médiateur de la CEDEAO dans la crise guinéenne: Lansana Kouyaté souhaite qu’il soit accepté

Après son assemblée générale hebdomadaire du parti de l’espoir pour le développement (PEDN), Lansana Kouyaté, président dudit parti s’est prêté aux questions des journalistes à son siège sis à Kakimbo dans la commune de Ratoma (Conakry) ce samedi. Interrogé sur la désignation du Ghanéen Ibn Chambas par la CEDEAO comme médiateur dans la crise en République de Guinée, l’ancien Premier ministre a souhaité qu’il soit accepté, tout en rappelant que  la junte au pouvoir l’avait récusé.

 
 
“Ibn Chambas, je le connais c’est lui qui m’a succédé d’ailleurs parce que j’ai quelque part souhaité ça. Il y a des choses là-dans que je ne vais pas livrer mais au total c’est un homme d’une très grande décence et d’une grande moralité aussi. Tout pays pense parfois que l’on peut contrer mais il faut reconnaître que la CEDEAO a besoin de la Guinée et la Guinée a besoin de la CEDEAO. C’est vice-versa. S’il y a contradiction entre la CEDEAO et la Guinée et que les sanctions suivent, ça fera mal à la Guinée… Je suis certain qu’on arrivera à un point où il y aura une entente. Moi j’ai vue beaucoup de crises passées entre la CEDEAO et ses États membres mais in fine ça s’est toujours terminé par un accord à la bonne africaine. C’est-à-dire sous l’arbre à palabre. Il y a eu très peu de vote au cours des débats de la CEDEAO, c’est très souvent par consensus. Ce consensus s’obtiendra, c’est au gré de l’effort de la Guinée, du Mali et de Burkina Faso d’une part mais aussi de la CEDEAO. Tout ce que je souhaite c’est que Ibn Chambas soit accepté. Je crois d’ailleurs que c’est presque fait, selon les informations qui nous parviennent… D’ici le 3 juillet encore, il y aura des échanges”, a  souhaité Lansana Kouyaté, président du PEDN. 
 
À souligner que le colonel-Président et son équipe n’ont pas encore réagi suite à cette désignation.
 
Mamadou Macka Diallo 
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