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Ibrahima Diallo (FNDC dissout): «Nous nous opposerons» à une candidature de Doumbouya

Au lendemain de la célébration de l’an 3 de l’arrivée du CNRD au pouvoir par des partisans des autorités de la transition, un responsable du FNDC dissout était l’invité du journal Afrique de France 24 ce vendredi 06 septembre 2024. Ibrahima Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en plus de commenter cette célébration, a mentionné que son organisation s’opposera à une éventuelle candidature du président Doumbouya aux élections à venir.

«La junte a fêté cet anniversaire de prise de pouvoir dans un contexte de terreur et de reniement systématique des engagements pris lors de la prise du pouvoir. Normalement la transition doit prendre fin le 31 décembre 2024 mais nous n’avons ni constitution ni liste électorale, il n’y a pas d’élection. La junte est en train d’aller vers une confiscation systématique du pouvoir», a déclaré Ibrahima Diallo.

Selon Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC (dissout) les autorités actuelles font de l’achat de conscience et lancent des travaux afin de faire accepter une candidature du président Doumbouya aux élections à venir. «Nous nous opposerons comme nous nous sommes opposés à la candidature de Dadis Camara en 2008, comme nous nous sommes opposés au troisième mandat [d’Alpha Condé Ndlr]. Le peuple de Guinée en majorité n’est pas d’accord avec la candidature de Doumbouya parce que Mamadi Doumbouya a juré devant le peuple de Guinée qu’il va respecter sa parole, qu’il ne sera pas candidat, qu’aucun membre du CNRD ne sera candidat. (…) Et d’ailleurs, la transition doit prendre fin le 31 décembre. A partir du 31 décembre, s’il n’y a pas d’élections pour le retour à l’ordre constitutionnel, nous serons dans l’obligation de demander son départ et d’exiger une transition civile à l’effet de conduire notre pays vers un retour à l’ordre constitutionnel».

L’invité du journal Afrique de France 24 a dénoncé des tueries à des occasions de manifestations et la disparition de Billo Bah et de Foniké Menguè. « Nous comptons sur notre force », dit-il.

Thierno Amadou M’Bonet Camara

622 10 43 78

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