Idriss Chérif à propos de la lettre polémique de Macron à Condé: «il reconnaît qu’il y a un président qui a été élu»

Hors de la Guinée, Idriss Chérif, président de l’Union pour le Changement en Guinée, suit l’actualité de son pays, la Guinée. Interrogé sur la lettre que le président français Emmanuel  Macron a adressée au président guinéen dont le contenu fait objet de beaucoup de polémiques dans la cité, cet allié d’Alpha Condé pense que ce débat n’a pas lieu d’être.

«La lettre que Macron a adressée au peuple de Guinée et au président Alpha Condé qui incarne ce peuple. S’il ne devait pas le faire, il n’allait pas le faire. Donc c’est une lettre de félicitations au président Alpha Condé pour son élection à la tête du pays. Il reconnaît qu’il y a un président qui a été élu et ce président c’est le professeur Alpha Condé. Les spéculations et les interprétations que les gens sont en train de faire, c’est peine perdue. Je pense qu’il n’y a pas autre chose à trouver, c’est du français qui est écrit dedans et nous savons lire entre les lignes. C’est une félicitation à l’endroit du président Alpha Condé. Il a aussi fait des recommandations et nous en prenons note. Je pense que nous sommes dans la même dynamique, d’apporter quelque  chose de nouveau, une autre manière de gouverner. La Coopération franco-guinéenne existe avant Emmanuel Macron, elle continuera toujours à exister après les deux», a-t-il déclaré.

L’ancien ministre de Dadis Camara s’est aussi exprimé sur le détournement présumé de 200 milliards de francs guinéens par la ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle.

«S’il y a eu détournement, je pense que c’est une somme qui a été allouée qui a quitté quelque part dans un compte et qui a été donnée quelque part pour des travaux. Si les faits sont établis, il n’y a aucun problème, mais si c’est le contraire et que les gens profitent d’une situation pour dire que 200 milliards ont été détournés sans traces ni rien, il faudrait que l’État se saisisse de cette affaire. Il faut se baser sur des aspects concrets. Ce qui est sûr, c’est que l’impunité va bientôt finir en Guinée. D’ailleurs nous sommes dans une phase où bientôt l’investiture du président  de la République va avoir lieu, il y aura une nouvelle équipe gouvernementale. S’il y a des trous quelque part, les gens seront poursuivis. Mais pour l’instant si le gouvernement dit qu’il n’y a pas de détournement, c’est qu’il n’y en a pas. Attendons de voir», a-t-il conclu.

Diop Ramatoulaye

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